POLITIQUEMichèle Alliot-Marie propose un «sextennat» généralisé

Présidentielle: Michèle Alliot-Marie propose un «sextennat» généralisé à tous les mandats électifs

POLITIQUELa candidate a dévoilé ce mardi son projet de réforme des institutions dans un document de campagne intitulé « une nouvelle vision de notre pacte citoyen »…
Michèle Alliot-Marie le 16 juin 2015.
Michèle Alliot-Marie le 16 juin 2015. - sipa
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L’ancienne ministre (LR) Michèle Alliot-Marie, candidate à l’élection présidentielle, propose d'« aligner l’ensemble des mandats, nationaux comme locaux, sur 6 ans », parmi une série de mesures institutionnelles destinées à « rétablir la confiance » avec les citoyens.

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Un sextenennat organisé en deux temps électoraux

Dans un document de campagne intitulé « une nouvelle vision de notre pacte citoyen », l’ancienne ministre, gaulliste revendiquée, explique vouloir conserver « l’esprit de la Ve République en y associant une modernisation nécessaire des méthodes et des règles de fonctionnement ».

MAM souhaite ainsi « aligner l’ensemble des mandats, nationaux comme locaux, sur 6 ans, à l’exception du mandat de parlementaire européen », et « organiser le sextennat en deux temps électoraux : une année d’élections nationales, une année à mi-mandat regroupant l’ensemble des élections locales et la moitié du Sénat ».

Michèle Alliot-Marie souhaite également limiter à 15 le nombre de ministres, réduire « de 25 % à 30 % » le nombre de parlementaires et supprimer le Conseil économique, social et environnemental (Cese).

« Interdire tout cumul qui n’entre pas dans la complémentarité des mandats ».

S’agissant des parlementaires, elle souhaite « maintenir la possibilité de l’exercice conjoint d’un mandat parlementaire et d’un mandat de maire ou de président d’une intercommunalité » mais « interdire tout cumul qui n’entre pas dans la complémentarité des mandats ».

Les parlementaires se verront « interdire de façon stricte toute activité professionnelle extérieure ». Quant à leurs collaborateurs, MAM souhaite « instaurer une grille de salaires tenant compte du diplôme au moment du recrutement, de l’expérience réelle et/ou des formations diplomantes ».

François Fillon, candidat désigné parla primaire de la droite à laquelle Michèle Alliot-Marie n’a pas souhaité participer, est empêtré depuis plusieurs semaines dans l’affaire des emplois présumés fictifs de son épouse comme collaboratrice parlementaire. François Fillon a également employé deux de ses enfants lorsqu’il était sénateur.

Michèle Alliot-Marie prône également de « réviser l’organisation territoriale de la République en clarifiant les compétences » des différents échelons.

Enfin, l’ex-ministre souhaite « organiser la systématicité des droits de réponse de n’importe quel citoyen mis en cause par un média, dans des conditions équivalentes d’expression ».