Législatives: Des anomalies observées dans certains bureaux de vote
POLITIQUE•Des électeurs ont notamment signalé que des bulletins de vote manquaient à l’appel dans certains bureaux…H. B.
Absence de bulletins de vote, non-distribution des professions de foi… Le premier tour des élections législatives a été entaché ce dimanche de quelques dysfonctionnements. Des couacs que n’ont pas manqué de relever certains internautes, agacés par la situation.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs électeurs ont notamment signalé ce dimanche matin que des bulletins de vote manquaient à l’appel dans certains bureaux.
« Sur les 26 candidats, il manquait trois bulletins », explique à France Info Catherine Barot, électrice de la 18e circonscription de Paris. « Il y avait un papier A4 qui indiquait les noms, pour attester de leurs candidatures, mais pas de bulletin. »
Des bureaux de vote pas assez approvisionnés
Des journalistes ont également constaté sur place des anomalies, comme dans le bureau 50 de la 16e circonscription de Paris où seuls 19 candidats sur 24 étaient représentés.
À Vincelles, petit village de Saône-et-Loire, la mairie s’est plainte de ne pas avoir été suffisamment approvisionnée. « Il y avait cinq candidats pour lesquels on avait entre 15 et 20 bulletins au lieu de 367. (…) On fera la chasse dans les isoloirs aux bulletins qui sont laissés par les électeurs », a déclaré le maire Gérard Jouvenceau à RTL.
Même situation dans les bureaux de vote de Port-de-Bouc dans les Bouches-du-Rhône : aucun bulletin du candidat du Front national, n’était disposé sur les tables. Le personnel de la mairie s’en serait aperçu quelques minutes avant l’ouverture du bureau, vers 8 heures. Ils ont dû aller chercher 1.000 bulletins dans la commune voisine de Martigues.
Retard de distribution des professions de foi
Des anomalies concernant la distribution des professions de foi ont également été signalées par des internautes.
Ce vendredi, une « quinzaine de départements » étaient déjà affectés « à des degrés divers » par des dysfonctionnements dans la distribution de professions de foi, la plupart dans un grand quart sud-est de la France, avait indiqué une source proche du dossier, admettant que cela pouvait « ouvrir la porte à des contentieux ».