PROPOSNicolas Dupont-Aignan retourne sa veste

Après son alliance avec Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan jure ne s'être «jamais rallié au FN»

PROPOSLe président de Debout la France assure qu’il y a eu «une surinterprétation»…
Manon Aublanc

Manon Aublanc

Alors qu’il avait formé une alliance avec le Front national pour devenir Premier ministre en cas de victoire de Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan a tenu à préciser sa vision des choses, affirmant qu’il ne s’était « jamais rallié au FN ».

Invité au micro d’Europe 1 ce mardi soir, le président de Debout la France est revenu sur l’accord qu’il a conclu avec la présidente du Front national au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle : « Il y a eu une surinterprétation dans un sens et dans l’autre. J’ai été victime d’un procès en sorcellerie, d’une inquisition entre les deux tours. […] J’ai eu le courage, alors que tant se sont défilés, de dire que j’appelais à voter pour l’un des deux candidats - Marine Le Pen. »

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Pas de candidats communs FN et DLF pour les législatives

« J’ai brisé un tabou, et j’ai entendu à la radio : 'rallié au Front national', 'devient Front national', vous n’imaginez pas ce que j’ai pu subir », explique le maire de Yerres. « J’ai soutenu Marine Le Pen, et j’ai négocié avec elle un infléchissement de son programme parce que j’estime fondamental de faire progresser l’union des droites et des patriotes, de sortir du piège de Mitterrand ». « Je n’aurais jamais fait ça avec Jean-Marie Le Pen, en tant que gaulliste séguiniste », rajoute le député de l’Essonne.

« Marine Le Pen n’a rien à voir, ce parti a changé. […] J’ai toujours dit que Debout la France resterait un parti totalement indépendant. Je ne me suis pas rallié au Front national, je ne me rallierai jamais au Front national. J’ai simplement voulu casser la malédiction de la division de la droite, qui fait que la gauche, minoritaire dans le pays, a réussi à faire élire Macron ». Des propos qui interviennent alors que le Front national et Debout la France auraient décidé de rompre leur alliance pour les législatives et de présenter des candidats de chaque parti.