Jean Leonetti prône un nouvel accord d'association entre les radicaux et l'UMP
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Jean Leonetti, ministre sortant des Affaires européennes, souhaite la signature d'un nouvel accord d'association entre le Parti radical, dont il est vice-président, et l'UMP, où il a co-fondé un courant centriste, les «Humanistes». «Je souhaite que le Parti radical retrouve sa pleine autonomie à travers la renégociation d'un contrat d'association équilibré et sans ambiguïté avec l'Union pour un Mouvement populaire (UMP)», écrit Jean Leonetti dans un communiqué.
L'ancien député des Alpes-Maritimes juge en effet «insuffisant» l'accord conclu entre le parti valoisien et le parti majoritaire pour les élections législatives des 10 et 17 juin. «Un nouvel accord doit donc être trouvé», affirme Jean Leonetti en affirmant faire «confiance» au secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, et au président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, pour «trouver une solution rapide» au nom de «la complémentarité de nos valeurs fondatrices».
«Coopération n'est pas synonyme d'assimilation»
Vice-président du Parti radical, Jean Leonetti a été le chef de file des radicaux opposés au projet de candidature de Jean-Louis Borloo à la présidentielle, finalement abandonné, et au départ des radicaux de l'UMP, entériné en congrès le 14 mai. Appelé au gouvernement lors du dernier remaniement de juin 2011, il milite pour un nouveau rapprochement du Parti radical et de l'UMP.
En fin de journée, le Parti radical, qui n'a guère apprécié les déclarations de Jean Leonetti, a publié un communiqué intitulé «Coopération n'est pas synonyme d'assimilation». «Bien qu'indépendant depuis son congrès de mai 2011, le Parti radical et ses alliés ont établi une relation claire avec l'UMP. Les partis soutiennent respectivement, sauf exception, les députés sortants quelle que soit leur étiquette», souligne le PR.