PRÉSIDENTIELLELes candidats soumis à une stricte égalité des temps de parole

Les candidats soumis à une stricte égalité des temps de parole

PRÉSIDENTIELLEélés et radios doivent consacrer autant de temps à chacun des candidats...
Enora Ollivier

Enora Ollivier

La campagne officielle commence ! Treize jours avant le premier tour, les dix candidats à la magistrature suprême sont soumis à la stricte règle d'égalité de temps de parole à la télévision et à la radio, édictée par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA).

En clair, à partir de ce lundi, si deux minutes sont consacrées à un candidat au 13 heures de TF1, la chaîne devra donner le même espace, à la même heure, à ses neuf concurrents. Si la même règle est valable pour les stations de radio, les sites internet ne sont pas concernés.

Clips de campagne

Paradoxalement, cette égalité devrait conduire à une présence médiatique plus faible des postulants à l’Elysée. Ainsi, plus question pour les chaînes d’info en continu de diffuser des meetings entiers des principaux candidats, sous peine de devoir consacrer des heures de temps d’antenne à toutes les réunions publiques.

Et l'égalité du temps de parole, on la trouve aussi dans les clips de campagne, ces petites vidéos à la fois cultes et un peu dépassées, qui vont apparaitre sur nos écrans de télévision à partir de ce lundi et jusqu'au 22 avril. Les candidats ont tourné chacun 18 clips, d’une durée totale de 43 minutes: dix spots de 1’30 et huit de 3’30. Le tirage au sort effectué vendredi au CSA a désigné François Bayrou premier dans l’ordre de diffusion des vidéos. Nicolas Sarkozy, lui, est le dernier.

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Les affiches doivent aussi se plier à des règles strictes

Des panneaux dédiés aux affiches électorales ont été mis en place par les mairies. Chaque candidat a droit, pour chaque tour de scrutin, à deux affiches par emplacement. Les affiches, aux dimensions imposées, doivent être uniformes partout dans le pays, ne pas utiliser un fond blanc (réservé à l'administration), ni une combinaison des trois couleurs du drapeau national. La reproduction de l'emblème d'un parti ou groupement politique utilisant les trois couleurs est néanmoins autorisée.