POLITIQUEPrésidentielle: Les infos de la journée à retenir

Présidentielle: Les infos de la journée à retenir

POLITIQUECoups d'éclat, grosses colères ou attaques ras-les-pâquerettes, le résumé quotidien de la campagne présidentielle par «20 Minutes»...
M.P.

M.P.

Revivez le live de la journée par ici

Le mea culpa de la journée
Il est signé Henri Guaino. Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy est revenu sur le débat qui l’a opposé samedi sur France 3 au socialiste Jérôme Guedj, où il avait été particulièrement virulent. «Ce n’est certainement pas la bonne attitude. Il ne faut jamais se mettre en colère: d’abord c’est mauvais pour la santé, et puis ça ne fait pas avancer le débat», a concédé ce lundi matin la plume du candidat-président sur Radio classique. Jérôme Guedj, président PS de l’Essonne, avait notamment qualifié d’«indigne» le débat sur l’identité nationale.

Le coup de la journée
Dédé l'Abeillaud croit pouvoir avoir les 500 signatures. «Et pourquoi pas? Nous en sommes à près de 350. Mais depuis les récentes défections (Boutin, Nihous, Morin...), nous recevons de nombreuses sollicitations d'élus qui veulent soutenir de petits candidats», a dit David Derrien, déguisé et grimé en abeille, à Mûrs-Erigné, près d'Angers, après avoir reçu la promesse de parrainage du maire de la commune et conseiller-général, Philippe Bodard.

La comparaison de la journée
C’est Benoît Hamon qui l’a prononcée, ce lundi matin, lors du point presse du PS. Il a pris à partie Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a indiqué que les cadeaux aux riches ont été faits par la gauche ces dernières années. «C'est pour ça que les riches manifestent aujourd'hui, pour réclamer le départ de Nicolas Sarkozy et la victoire de François Hollande!», a lancé le porte-parole du PS, qui en a profité pour décerner à NKM «l’Oscar du meilleur second rôle de série B» pour la bourde de la porte-parole sur le prix du ticket de métro à 4 euros.

La photo de la journée
Marine Le Pen, prise sur le fait, lors du bal controversé du parti populiste autrichien FPO, à Vienne, le 27 janvier dernier. Lexpress.fr l’a exhumée, après qu’un journaliste français habitant à Vienne l’a trouvée dans un hebdomadaire d’extrême droite.

L’insulte de la journée
«Comportement de voyou». C’est ainsi qu’Hervé Morin, éphémère candidat à la présidentielle, a qualifié les agissements de Jean-Christophe Lagarde, le n°2 de son parti, le Nouveau centre. Hervé Morin, le patron du NC, l’accuse d’avoir organisé des sifflets contre lui lors du congrès de la formation, samedi. Lagarde a «fait venir des jeunes qui n’ont absolument aucun lien avec le Nouveau centre», qui avaient pour «seule mission» de «hurler et crier, pour donner l’image de l’éclatement et de la division», a assuré le centriste.

L’échange de la journée
C’était entre Nicolas Sarkozy et Valérie Treirweiler, la compagne de François Hollande. Le chef de l’Etat avait ironisé sur la position de la journaliste, qui travaille pour Direct 8, une chaîne appartenant à Bolloré. Sur RTL, il a été interrogé sur sa proximité avec des grands patrons. «Je ne comprends pas (…) Est-ce moi qui travaille dans le groupe de M. Bolloré? Est-ce que le fait de travailler dans le groupe de monsieur Bolloré crée une dépendance du candidat socialiste à l’endroit de M. Bolloré? Réponse: non. Je ne lui ferai pas ce procès alors j’aimerais qu’on ne me le fasse pas à moi». Réponse de la journaliste, sur son compte Twitter: «@NicolasSarkozy ne sait pas ce qu'est le journalisme indépendant. Fière d'animer cette belle émission culturelle "itinéraires" sur # Direct 8».