JOURNAL DE LA PRÉSIDENTIELLEFillon et Ayrault croisent le fer...Mélenchon «contamine» Hollande...Sarkozy parlera chômage dimanche...

Fillon et Ayrault croisent le fer...Mélenchon «contamine» Hollande...Sarkozy parlera chômage dimanche...

JOURNAL DE LA PRÉSIDENTIELLEui a dit quoi aujourd'hui? «20 Minutes» fait le point...
A.-L.B.

A.-L.B.

Chaque jour, dans le cadre de la campagne présidentielle, retrouvez, sur 20 Minutes, l’actualité des hommes et femmes politiques. Annonces, déclarations, bons mots ou même propositions, vous ne raterez rien de ce qui se passe dans le microcosme politique en suivant le journal de la présidentielle…. Pour le meilleur, et surtout pour le pire...

Mardi 24 janvier, J-89

François Fillon et Jean-Marc Ayrault croisent le fer à l'Assemblée nationale

Le Premier ministre et le patron des députés PS à l'Assemblée nationale ont croisé le fer ce mardi, lors d'une séance très tendue dans l'Hémicycle. François Fillon a fustigé le «discours d'illusion» de François Hollande au Bourget dimanche derner, Jean-Marc Ayrault déplorant le «triste bilan» de la majorité. Ce dernier a déclaré que François Hollande «sème un tel vent de panique à l'UMP que vous en êtes réduits à la caricature et à transformer cette séance des questions au gouvernement non pas en questions aux ministres en exercice mais en séance de démolition».

François Fillon s'est saisi du micro pour répondre au socialiste, l'exhortant «à respecter quelques principes simples», dont le «premier» est «de dire la vérité et ne pas nier les réalités qui sont celles de l'économie française, de la société, de la crise». Il a ensuite critiqué le discours du Bourget de François Hollande, le qualifiant de «discours d'illusion».

Jean-Marc Ayrault

Le Premier ministre et le patron des députés PS à l'Assemblée nationale ont croisé le fer ce mardi, lors d'une séance très tendue dans l'Hémicycle. François Fillon a fustigé le «discours d'illusion» de François Hollande au Bourget dimanche derner, Jean-Marc Ayrault déplorant le «triste bilan» de la majorité. Ce dernier a déclaré que François Hollande «sème un tel vent de panique à l'UMP que vous en êtes réduits à la caricature et à transformer cette séance des questions au gouvernement non pas en questions aux ministres en exercice mais en séance de démolition».

François Fillon s'est saisi du micro pour répondre au socialiste, l'exhortant «à respecter quelques principes simples», dont le «premier» est «de dire la vérité et ne pas nier les réalités qui sont celles de l'économie française, de la société, de la crise». Il a ensuite critiqué le discours du Bourget de François Hollande, le qualifiant de «discours d'illusion».


Le Premier ministre et le patron des députés PS à l'Assemblée nationale ont croisé le fer ce mardi, lors d'une séance très tendue dans l'Hémicycle. François Fillon a fustigé le «discours d'illusion» de François Hollande au Bourget dimanche derner, Jean-Marc Ayrault déplorant le «triste bilan» de la majorité. Ce dernier a déclaré que François Hollande «sème un tel vent de panique à l'UMP que vous en êtes réduits à la caricature et à transformer cette séance des questions au gouvernement non pas en questions aux ministres en exercice mais en séance de démolition».

François Fillon s'est saisi du micro pour répondre au socialiste, l'exhortant «à respecter quelques principes simples», dont le «premier» est «de dire la vérité et ne pas nier les réalités qui sont celles de l'économie française, de la société, de la crise». Il a ensuite critiqué le discours du Bourget de François Hollande, le qualifiant de «discours d'illusion».

Jean-Luc Mélenchon «contamine» François Hollande et il en est content

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, s'est réjoui ce mardi de la «contamination idéologique» que sa formation «provoque», après le discours de François Hollande au Bourget dimanche où le candidat PS a dénoncé le «monde de la finance».

«On va frapper le capitalisme, on va frapper l'argent roi, (on dit ça depuis) des mois et des mois tout seuls», «maintenant il y en a de plus en plus» qui le disent, a déclaré Jean-Luc Mélenchon à la presse à l'issue d'une réunion avec une centaine de sympathisants FG à Mandeure (Doubs). «Ce qu'on dit paraît moins excessif», «quelque chose se dégèle et le Front de gauche franchit les paliers», a-t-il encore dit, tout en relevant que François Hollande n'a pas dit «un mot sur le rassemblement de la gauche».

Sarkozy parlera de «chômage, de logement et de compétitivité» dimanche

François Hollande

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, s'est réjoui ce mardi de la «contamination idéologique» que sa formation «provoque», après le discours de François Hollande au Bourget dimanche où le candidat PS a dénoncé le «monde de la finance».

«On va frapper le capitalisme, on va frapper l'argent roi, (on dit ça depuis) des mois et des mois tout seuls», «maintenant il y en a de plus en plus» qui le disent, a déclaré Jean-Luc Mélenchon à la presse à l'issue d'une réunion avec une centaine de sympathisants FG à Mandeure (Doubs). «Ce qu'on dit paraît moins excessif», «quelque chose se dégèle et le Front de gauche franchit les paliers», a-t-il encore dit, tout en relevant que François Hollande n'a pas dit «un mot sur le rassemblement de la gauche».

Sarkozy parlera de «chômage, de logement et de compétitivité» dimanche

où le candidat PS a dénoncé le «monde de la finance»

Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, s'est réjoui ce mardi de la «contamination idéologique» que sa formation «provoque», après le discours de François Hollande au Bourget dimanche où le candidat PS a dénoncé le «monde de la finance».

«On va frapper le capitalisme, on va frapper l'argent roi, (on dit ça depuis) des mois et des mois tout seuls», «maintenant il y en a de plus en plus» qui le disent, a déclaré Jean-Luc Mélenchon à la presse à l'issue d'une réunion avec une centaine de sympathisants FG à Mandeure (Doubs). «Ce qu'on dit paraît moins excessif», «quelque chose se dégèle et le Front de gauche franchit les paliers», a-t-il encore dit, tout en relevant que François Hollande n'a pas dit «un mot sur le rassemblement de la gauche».

Sarkozy parlera de «chômage, de logement et de compétitivité» dimanche


Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, s'est réjoui ce mardi de la «contamination idéologique» que sa formation «provoque», après le discours de François Hollande au Bourget dimanche où le candidat PS a dénoncé le «monde de la finance».

«On va frapper le capitalisme, on va frapper l'argent roi, (on dit ça depuis) des mois et des mois tout seuls», «maintenant il y en a de plus en plus» qui le disent, a déclaré Jean-Luc Mélenchon à la presse à l'issue d'une réunion avec une centaine de sympathisants FG à Mandeure (Doubs). «Ce qu'on dit paraît moins excessif», «quelque chose se dégèle et le Front de gauche franchit les paliers», a-t-il encore dit, tout en relevant que François Hollande n'a pas dit «un mot sur le rassemblement de la gauche».

Sarkozy parlera de «chômage, de logement et de compétitivité» dimanche


Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, s'est réjoui ce mardi de la «contamination idéologique» que sa formation «provoque», après le discours de François Hollande au Bourget dimanche où le candidat PS a dénoncé le «monde de la finance».

«On va frapper le capitalisme, on va frapper l'argent roi, (on dit ça depuis) des mois et des mois tout seuls», «maintenant il y en a de plus en plus» qui le disent, a déclaré Jean-Luc Mélenchon à la presse à l'issue d'une réunion avec une centaine de sympathisants FG à Mandeure (Doubs). «Ce qu'on dit paraît moins excessif», «quelque chose se dégèle et le Front de gauche franchit les paliers», a-t-il encore dit, tout en relevant que François Hollande n'a pas dit «un mot sur le rassemblement de la gauche».

Sarkozy parlera de «chômage, de logement et de compétitivité» dimanche

De nouvelles mesures en vue. Nicolas Sarkozy, lors du petit-déjeuner hebdomadaire de la majorité, a anoncé les principaux thèmes de son allocution télévisée, le 29 janvier prochain, rapporte Le Figaro. «Nous allons privilégier la lutte contre le chômage, le logement, et la compétitivité. Les mesures que je vais annoncer dimanche seront d’application immédiate, à l’exception de la formation professionnelle», rapporte le quotidien.

C'est quoi cette vidéo?

Apparemment, les pro-Hollande, à la manière d'une tribu conquérante, ont trouvé un signe de ralliement. Il s'agit d'opérer une translation rapide des deux bras l'un au-dessus de l'autre en criant le «Changement, c'est maintenant». Même Valls, Montebourg et tous les autres s'y sont mis:



Le changement, c'est maintenant: le signe de... par francoishollande

Pour Rama Yade, «la position indépendante de François Bayrou est intéressante»

Rama Yade, qui accorde ce matin une conférence de presse au siège du Parti radical juge la position de François Bayrou, candidat MoDem à la présidentielle, «intéressante». L'ancienne secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy, ralliée à Jean-Louis Borloo, s'exprimait après la décision, hier, du tribunal d'instances de Colombes, sur le rejet de sa demande de réinscription sur les listes électorales de cette ville desquelles elle avait été radiée mi-décembre.

Cette décision n'empêche toutefois pas Rama Yade de se présenter aux législatives. Rama Yade juge a jugé ce mardi matin que «l'UMP et le PS, c'est bonnet blanc et blanc bonnet», dénonçant un «système UMPS aux petits pieds» dans les Hauts-de-Seine.

Sarkozy évoquerait la possibilité d'un échec

«En cas d'échec, j'arrête la politique. Oui, c'est une certitude». C'est ce qu'aurait prononcé le chef de l'Etat, candidat non encore déclaré, rapporte ce mardi Le Monde. Nicolas Sarkozy évoquerait depuis quelques jours la possibilité d'un échec à l'élection présidentielle, malgré les signes d'enthousiasme. Mesurant l'usure du pouvoir, il jugerait: «De toute façon, je suis au bout. Dans tous les cas, pour la première fois de ma vie, je suis confronté à la fin de ma carrière.», rapporte le quotidien. A l'ami Brice Hortefeux, Nicolas Sarkozy aurait également confié que, s'il était battu, il terminerait sa carrière politique.

Sarkozy estime qu'Hollande s'est livré, au Bourget, «à une attaque absolument sans précédent contre les classes moyennes»

Le président Nicolas Sarkozy a affirmé ce mardi lors du petit déjeuner de la majorité que François Hollande s'était livré, lors de son premier grand meeting de campagne dimanche dernier au Bourget, a rapporté à l'AFP un participant. Lors de ce petit déjeuner hebdomadaire de la majorité, Nicolas Sarkozy a fait valoir que François Hollande attaquait les classes moyennes «avec la progressivité de la CSG, avec la suppression du quotient familial, avec l'indexation sur le revenu de la consommation d'eau, de gaz et d'électricité, avec l'instauration d'une nouvelle tranche supplémentaire de l'impôt sur le revenu».

Hervé Morin s'explique après «avoir vu le débarquement», 17 ans avant de naître

Le candidat Nouveau Centre à la présidentielle, né en 1961, qui a fait jaser avec sa bourde sur le débarquement lors d'un déplacement à Nice («Moi qui ai vu en Normandie le débarquement des alliés, nous avons vécu des épreuves drôlement plus difficiles que celles» d'aujourd'hui), essaie de s'expliquer ce mardi sur Twitter, expliquant: «Quand on est normand, les croix blanches américaines font partie de son ADN», puis «Bravo pour votre humour ! Quand je vous dis que les Français regorgent de créativité !». Dur de gagner de nouveau en crédibilité, les réseaux sociaux ayant qualifié le candidat de «Marty Mc Fly», le héros de la trilogie «Retour vers le futur»...


Ségolène Royal parle de «maladresse» sur l'absence de références à 2007 au meeting PS du Bourget

L'ancienne candidate à la présidentielle Ségolène Royal a qualifié de «maladresse» l'absence d'images de sa campagne électorale de 2007 au meeting de François Hollande du Bourget. La socialiste a déclaré sur Europe 1, ce mardi matin: «C'est une grande maladresse et je pense que les principes de respect et de vérité doivent l'emporter et que cette maladresse sera réparée». Elle a en outre appelé: «Ce n'est pas de moi qui s'agit, de moi toute seule, c'est de toute une histoire. Je demande simplement le respect de cette histoire». Peu avant le discours de François Hollande au Bourget, un film a été projeté, mais il s'arrêtait à 2002. Mais, relève la présidente du Poitou-Charentes, il y a eu «2007 et pour la première fois une femme au second tour de la présidentielle et cette femme était socialiste, il y a eu un formidable mouvement populaire».

Claude Guéant estime «raisonnable» que Nicolas Sarkozy débute sa campagne début mars

Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a estimé, ce mardi sur I-Télé, qu'il «serait raisonnable» que Nicolas Sarkozy débute sa campagne électorale «début de mars», avant d'ajouter: «Je trouve effectivement que parmi les militants, parmi ceux qui soutiennent Nicolas Sarkozy, il y a une impatience d'entrer dans la campagne». Il a indiqué par ailleurs ne pas croire en un «21 avril à l'envers», soit Marine Le Pen éliminant Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle.

Pour Jean-Christophe Lagarde, le numéro 2 du Nouveau Centre, ce sera...Sarkozy

Le député NC de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde, président exécutif du Nouveau Centre, dont le patron est Hervé Morin, déclare dans une interview à Metro ce mardi matin qu'il soutiendra Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle. «Plusieurs éléments me conduisent à décider aujourd'hui que s'il est candidat, je le soutiendrai», dit cet élu, expliquant que «ce n'est pas une élection pour rêver, c'est une élection pour sortir de la crise et dominer un monde nouveau».

Pour motiver son choix, cet ancien proche de François Bayrou estime qu'il a «vu le chef de l'Etat se rapprocher des positions que les centristes défendent depuis toujours, sur la règle d'or d'équilibre budgétaire, sur le gouvernement économique de l'Europe pour sauver l'euro». A noter que Jean-Christophe Lagarde n'a jamais soutenu Hervé Morin pour être candidat à la présidentielle, déplorant «une fausse candidature», lui ayant toujours préféré Jean-Louis Borloo. Il estimait notamment en octobre sur Twitter, après le retrait de Jean-Louis Borloo: «Le Centre n'a donc plus de candidat crédible pour la présidentielle».

«Plus de Français font confiance» en François Bayrou, estime Marielle de Sarnez

La directrice de campagne de François Bayrou, candidat du MoDem à l'élection présidentielle, a déclaré ce mardi matin sur Europe 1 que «la vérité, c'est que François Bayrou monte dans les sondages. Plus de Français lui font confiance». A propos des sondages, qui placent le centriste à la 4e position pour cette élection, la vice-présidente du MoDem a précisé qu'il fallait «être patient».

Bayrou reproche à Sarkozy et Hollande d'avoir soutenu la loi punissant la négation du génocide arménien

François Bayrou, candidat MoDem à l'Elysée, a qualifié ce mardi de «faute» l'adoption définitive la veille par le parlement d'une proposition de loi pénalisant la négation du génocide arménien, reprochant à Nicolas Sarkozy et François Hollande de l'avoir soutenu. «C'est une faute contre ce que doit être la loi dans la République française», a-t-il déclaré sur RTL, jugeant que «ce n'est pas à la loi d'écrire l'Histoire, encore moins l'Histoire d'autres pays, d'autant plus que nous avons déjà reconnu le génocide arménien». «Que Nicolas Sarkozy et François Hollande aient tous les deux soutenu, par leurs élus, cette loi, me paraît une faute et une erreur contre la loi et contre la France», a insisté l'ancien ministre.