EXCLUSIFLa course 2012: Les intentions de vote pour le 1er tour de la présidentielle restent stables

La course 2012: Les intentions de vote pour le 1er tour de la présidentielle restent stables

EXCLUSIFSelon les résultats du 8e sondage CSA pour «20 Minutes», BFMTV et RMC...
Alexandre Sulzer

Alexandre Sulzer

>> L'étude complète en PDF disponible ici

La Libye, les places financières... Le monde est en ébullition depuis le début de l'été. Mais pas notre baromètre dont les rapports de force sont stables. Globalement, les intentions de vote au premier tour de l'élection présidentielle ont assez peu varié par rapport à juillet. Ce qui conforte la perspective d'un duel classique UMP-PS.

Deux phénomènes se combinent pour cela: la consolidation de Nicolas Sarkozy et du candidat socialiste ainsi que l'érosion assez nette de Marine Le Pen.

La plongée Marine

Avec 26% quel que soit son rival PS, le Président sortant a rétabli une certaine audience. «Nous avons la confirmation qu'il n'est plus dans les abîmes», observe Jérôme Sainte-Marie, directeur du département politique de CSA. En mars, il stagnait à 18% (dans l'hypothèse où DSK se présentait).

«Si l'offre électorale était amenée à se réduire, avec par exemple le retrait de Jean-Louis Borloo (crédité dans le sondage de 8%), Nicolas Sarkozy pourrait raisonnablement espérer être en tête du premier tour», analyse Jérôme Sainte-Marie.

Au PS, on tient fermement ses positions. Pour la première fois, même Ségolène Royal est assurée d'accéder au second tour. En juillet, elle était au coude à coude à 17% avec Marine Le Pen. Mais cette dernière poursuit sa plongée. «L'effet nouveauté ne joue plus en sa faveur», glisse Jérôme Sainte-Marie. La crise financière pose par ailleurs la question du manque de crédibilité du FN sur son programme économique. Enfin, les sorties de Jean-Marie Le Pen cet été sur le massacre norvégien n'ont pas forcément été très profitables à sa fille.