Terminé
Législatives 2022 : Valls, Borne, Blanquer et Attal investis par la majorité présidentielle
CAMPAGNE•Revivez avec nous en direct les dernières infos sur les élections législatives 2022, à moins de quarante jours du premier tour
M.P.
L’ESSENTIEL
- Les 12 et 19 juin, les Français et les Françaises éliront les 577 députés de l’Assemblée nationale. Et, attention, si vous n’êtes pas inscrit sur les listes électorales, le dernier jour pour faire la démarche en ligne c’était… ce mercredi.
- Les principaux partis de gauche ont signé un accord historique ce mercredi pour présenter des candidats uniques sous la bannière « Nouvelle union populaire écologique et sociale ».
- Le Parti socialiste va soumettre ce soir à son parlement interne cet accord noué avec La France insoumise au moment où le parti menace d’exploser, plusieurs figures rejetant l’alliance. Bernard Cazeneuve, entre autres, a annoncé quitter le PS, se disant « en désaccord avec l’alliance passée avec le parti de Jean-Luc Mélenchon ».
A VOIR
A LIRE
C'est la fin de ce live, merci de nous avoir suivis ! A bientôt sur 20 Minutes.
20h20
Le PS examine l'accord avec LFI
Le Conseil national du PS a commencé à examiner, avant un vote délicat, l'accord historique noué avec La France insoumise pour les législatives. «Je vous appelle à la responsabilité», a déclaré la numéro 2 du parti Corinne Narassiguin, en ouverture de la réunion au siège du PS à Ivry-sur-Seine.
20h12
Valls, Borne, Blanquer et Attal investis par la majorité présidentielle
L’ancien Premier ministre Manuel Valls a été investi par la majorité présidentielle sur la circonscription des Français de l’étranger pour les législatives de juin, ainsi que les ministres Jean-Michel Blanquer dans le Loiret et Gabriel Attal dans les Hauts-de-Seine, selon un document publié jeudi.
La ministre du Travail Elisabeth Borne a elle été investie dans le Calvados et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin dans le Nord, selon ce document compilant la première vague de 187 investitures de la majorité. Olivier Dussopt se présentera en Ardèche et le rallié de LR Eric Woerth dans sa circonscription de l’Oise.
17 heures : Carole Delga c’est un grand « non »
Pour Anne Hidalgo c’est « oui-non », mais pour Carole Delga c’est un grand « non », elle vient d’envoyer sa lettre à la gauche :
16h11
Mélenchon, deuxième personnalité préférée des Français
La cote de confiance d’Emmanuel Macron a reculé de quatre points en un mois, sans bénéfice d’un état de grâce après sa réélection, tandis que l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon se hisse au second rang des personnalités préférées des Français (avec un bond de sept points à 35%). Avec une cote de confiance de 34 %, le président réélu le 24 avril débute son second mandat « avec la confiance la plus faible de tous les présidents depuis 1995 », soit quatre points en moins depuis avril, souligne le sondage Elabe réalisé du 3 au 4 mai pour Les Echos et Radio Classique. A titre de comparaison, la cote de confiance du chef de l’Etat avait atteint 45 % en 2017 après son arrivée à l’Elysée.
Dans cette enquête d’opinion, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe demeure largement la personnalité préférée des Français avec 48 % d’opinions favorables, soit quatre points gagnés en un mois.
16h04
Hidalgo critique l’accord LFI-PS mais « ne souhaite pas l’empêcher »
Anne Hidalgo critique l’accord pour les législatives entre LFI et le PS, irrespectueux « des personnes » et qui « ne porte pas les garanties » nécessaires sur plusieurs thèmes, mais « ne souhaite pas empêcher » son approbation jeudi soir en interne.
« Il ne porte pas les garanties nécessaires sur des sujets aussi essentiels que l’Otan, l’Europe de la défense, la laïcité et les valeurs universelles », et « ne se fait pas dans le respect des personnes, ni dans le respect des élus implantés », déclare l’ex-candidate du PS à la présidentielle et maire de Paris. Mais face à « l’urgence démocratique, sociale et écologique », « je ne souhaite pas empêcher un accord électoral qui vise à combattre la régression écologique et sociale », ajoute-t-elle.
16 heures : Ho hé hein bon
15h52
« Ensemble ! », c’est tout
Par ailleurs, la fédération qui chapeautera Renaissance, le MoDem et Horizons (le parti d’Edouard Philippe) s’appellera « Ensemble ! ».
15h42
LREM file vers la « Renaissance »
La République en marche devrait changer de nom pour devenir « Renaissance ». C’est Stanislas Guérini, le secrétaire général du parti majoritaire, qui l’a annoncé cet après-midi lors de la conférence de presse au sujet des élections législatives de la majorité présidentielle. Ce choix doit encore être validé par les instances internes du parti. « C’est un changement de nature et de nom, c’est une refondation », a indiqué le député de Paris qui veut « élargir ». « Renaissance », c’est une référence explicite au nom de la liste de la majorité présidentielle lors des élections européennes de 2019 qui portait déjà ce nom-là. Stanislas Guérini y donne aussi un sens historique : la philosophie des Lumières, face aux obscurantistes.
15h15
Une confédération de partis pro-Macron
La majorité va s'organiser pour ces législatives en une confédération de partis pro-Macron autour de ces trois groupes à l'Assemblée. Ils partiront sous une bannière commune pour les scrutins des 12 et 19 juin.
Une conférence de presse était prévue jeudi après-midi au siège de La République en marche à Paris pour en présenter les contours, alors que les premières investitures était également prévues le même jour.
15h08
Entre 101 et 110 candidats pour le Modem
Egalement allié de la majorité présidentielle, le MoDem de François Bayrou aura entre 101 et 110 candidats pour ces législatives 2022.
15h07
Autour de 400 candidats pour LREM
Sur les 577 sièges à pourvoir à l'Assemblée nationale, LREM devrait pour sa part présenter autour de 400 candidats, à l'issue d'un bureau exécutif à la mi-journée.
15 heures : Allié de LREM, le parti d'Edouard Philippe obtient 58 candidats
Allié de la majorité présidentielle, Horizons, le parti d'Edouard Philippe, a obtenu 58 candidats pour les législatives de juin, a -t-on appris ce jeudi de sources au sein des deux mouvements.
13 heures : Laurent Jacobelli, porte-parole de Marine Le Pen, candidat en Moselle
Laurent Jacobelli (RN), porte-parole de la campagne présidentielle de Marine Le Pen, a annoncé jeudi qu’il se présentait aux élections législatives à Hayange, en Moselle, ville symbole de la désindustrialisation, dirigée par le Rassemblement national.
« Si vous me faites confiance, pour être votre nouveau député, je m’engage à m’opposer à la politique du mépris d’Emmanuel Macron, à voter contre la retraite à 65 ans, à refuser toute hausse de vos impôts ou de vos taxes et à défendre nos services publics », a-t-il indiqué dans un communiqué. « Je me battrai aussi pour augmenter les effectifs de la Police nationale dans nos villes. »
12h33
C’est l’heure du podcast du jour
Emmanuel Macron réélu président de la République, aura-t-il une majorité En Marche à l’Assemblée nationale ? Les candidats du Rassemblement national de Marine Le Pen, arrivée seconde à la présidentielle, réussiront ils à former le groupe d’opposition majoritaire dans l’Hémicycle ? Jean-Luc Mélenchon, de la France insoumise, deviendra-t-il Premier ministre, comme il l’espère ? Les élections législatives des 12 et 19 juin 2022 le diront, ou non. En regardant les résultats des dernières législatives, un bon score à la présidentielle ne promet pas de performer aux législatives. Pourquoi ? On en parle dans cet épisode de Minute Papillon ! avec la chercheuse Christèle Lagier, maîtresse de conférences de science politique à l’université d’Avignon.
12h20
LREM officialise ses premières investitures
Un bureau exécutif de la majorité présidentielle est convoqué à 12h30 ce jeudi en visio-conférence, pour discuter des premières investitures de LREM, selon une information RMC. Richard Ferrand, François Bayrou, Stanislas Guérini et Edouard Philippe tiendront une conférence de presse au QG du parti à 15 heures, toujours selon la même source. La liste des premiers candidats investis sera dévoilée en fin de journée.
12h10
Allez, on fait le point sur l’agenda des législatives
La date limite pour le dépôt des candidatures ?
Les candidats peuvent déposer en préfecture un double exemplaire de leur déclaration de candidature entre 16 et le 20 mai, à 18 heures. Une déclaration similaire doit être remplie pour le suppléant, qui est la personne qui serait appelée à lui succéder en cas de vacance du siège. Pour pouvoir accéder au second tour, il faut avoir rassemblé au moins 12,5 % des électeurs inscrits lors du premier tour. Les dossiers de candidatures sont à déposer en préfecture avant le mardi 14 juin, à 18 heures.
La date de l’ouverture de la campagne officielle ?
C’est le deuxième lundi qui précède la date du scrutin, soit le 30 mai pour le premier tour. En France métropolitaine, elle se terminera le vendredi 10 juin, à minuit.
La date du premier tour pour les Français de l’étranger et de Polynésie ?
Les Français de l’étranger sur le continent américain, ainsi que ceux des Caraïbes, se rendront le samedi 4 juin, dans l’isoloir. Pour les autres ressortissants français de l’étranger, ainsi que pour les habitants de Polynésie française, le premier tour aura lieu le dimanche 5 juin, selon le site de site de la diplomatie française.
Les dates des deux tours ?
Près de 48 millions de Français seront appelés aux urnes, dimanche 12 juin, pour le premier tour des législatives et le dimanche 19 juin, pour le second tour. Certains territoires d’Outre-mer voteront la veille des premier et second tours, les 11 et 18 juin.
La date du début de la nouvelle législature à l’Assemblée nationale ?
L’Assemblée nationale entrera en fonction le 22 juin. Le mardi 28 juin, les nouveaux députés commenceront à siéger dans l’hémicycle. Ils éliront alors le président de l’Assemblée nationale, qui succédera à Richard Ferrand. Et c’est seulement le 29 juin que la composition des huit commissions permanentes et du bureau de l’Assemblée nationale sera connue.
12 heures : EELV a « cassé sa colonne vertébrale », estime Pompili
Europe Ecologie – Les Verts a « cassé sa colonne vertébrale » européenne en s’alliant avec La France insoumise pour les législatives, a lancé jeudi sur France Info la ministre Barbara Pompili, ancienne membre d’EELV dont elle dénonce le « reniement ».
« Je comprends totalement qu’il faille essayer de trouver des accords pour avoir des représentants au Parlement, c’est le fonctionnement de nos institutions, mais on ne peut pas aller aussi loin dans le reniement de ce que nous sommes », a déclaré la ministre de la Transition écologique, assurant qu’elle n’aurait pas signé cet accord quand elle était membre du parti.
11h57
Dissidents aujourd’hui mais peut-être pas demain
Si jamais ce soir le Parti socialiste ratifie l’accord qu’il a signé avec LFI pour les législatives, une autre question va très vite se poser : celles des dissidences. Les opposants et opposantes à l’accord montrent déjà les muscles : Carole Delga, la présidente socialiste de l’Occitanie, a présenté des candidats dans le Tarn et l’Hérault. Stéphane Le Foll, ancien ministre de l’Agriculture, maire du Mans, se dit prêt à prendre la tête de candidatures dissidentes, pourquoi pas sous le nom des « Socialistes authentiques », indique Le Figaro.
Des dissidences, il y en aura, c’est certain, et pas que chez les socialistes. Mais seront-elles si nombreuses ? « Je ne suis pas certain que beaucoup aient envie d’aller faire campagne pour faire un score pourri voire humiliant », soufflait hier à notre journaliste politique, Rachel Garrat-Valcarcel, un collaborateur. « C’est prendre la responsabilité de diviser la gauche, il y aura peu de clients », croit le sénateur socialiste de la Somme, Rémi Cardon.
D’ailleurs, Anne Hidalgo, très remontée contre l’accord, aurait déjà renoncé à présenter ses candidats et candidates, à part peut-être dans la très contestée 15e circonscription (le 20e arrondissement). En fait, le plus dur, c’est moins d’annoncer qu’on va faire dissidence que vraiment y aller : « On va en voir dans les quinze premiers jours, mais quand il faudra aller déposer son Cerfa, ouvrir son compte de campagne et dépenser de l’argent, ça sera autre chose… », cingle Rémi Cardon.
11 heures : Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti n’est pas candidat
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti ne sera pas candidat aux élections législatives de juin. Le garde des Sceaux « n’a pas l’intention de briguer un mandat de député dans le Nord », a-t-on indiqué dans son entourage.