La candidate du Rassemblement national à l'élection présidentielle, Marine Le Pen, sera candidate à sa succession aux législatives dans le Pas-de-Calais, a annoncé jeudi à Fréjus le président du parti, Jordan Bardella, en précisant que pour sa part il ne briguerait pas de mandat de député. « Marine Le Pen sera candidate à sa succession dans le Pas-de-Calais », a-t-il déclaré, après avoir indiqué: « Conformément à l'engagement que j'avais pris, j'irai au bout de mon mandat européen, je ne briguerai pas de mandat de député ».

La France insoumise et Générations, le mouvement fondé par Benoît Hamon et membre du Pôle Ecologiste, ont conclu un accord pour les législatives, ont-ils annoncé jeudi, sans préciser le nombre de circonscriptions accordées à des députés de la formation écologiste.

Dans un communiqué commun, les deux partis annoncent s’être mis d’accord pour « mettre en place un gouvernement de rassemblement dirigé par Jean-Luc Mélenchon pour appliquer notre programme ».

C’est le premier accord avec une autre formation de gauche que conclut LFI pour les législatives. Le parti de Jean-Luc Mélenchon a aussi entamé des discussions avec le PCF, EELV, le PS et le NPA, sans aboutir pour l’instant.

Le second tout de l’élection présidentielle a été annulé dans la commune de Froideconche, au nord de la Haute-Saône. Le vote des 1.226 électeurs ne comptera pas alors qu’il est « reproché à la commune d’avoir donné les enveloppes aux électeurs à l’entrée des bureaux de vote », raconte France Info. Le maire de la commune où 81 % d’électeurs avaient voté à 58,78 % pour Marine Le Pen, Eric Petitjean, a fait savoir à nos confrères qu’il allait envoyer un courrier au Conseil Constitutionnel pour demander l’annulation de l’annulation du second tour dans sa commune. Il a également prévu de donner sa démission 15 jours avant les élections législatives prévues les 12 et 19 juin 2022

Et France Info de conclure : « Ironie du sort, aux élections municipales en 2020, ce maire a été élu avec des enveloppes distribuées elles aussi à l’entrée du bureau du vote ».

Emmanuel Macron à peine réélu, le monde du numérique avance déjà de nombreux chantiers à mener pour les cinq années à venir. Au programme : un ministre de plein exercice, une large simplification administrative pour les start-up et une incitation à la formation de nouveaux talents. Maya Noël, directrice générale chez France Digitale, avance quelques pistes pour le prochain quinquennat au micro de Lina Fourneau.

En Paca, alors que Jordan Bardella est à Fréjus pour lancer la campagne des législatives du RN, certains chez Reconquête ! et dans le parti de Marine Le Pen appellent à une union en vue des élections. Dans cette région, les défections en effet concernent des anciens militants de longue date, que ce soit du côté de Stéphane Ravier… ou de Marion Maréchal Le Pen. Par endroits, les scores d’Eric Zemmour poussent aussi certains militants du RN à plaider pour des discussions. Le point avec Mathilde Ceilles, journaliste à Marseille.

Le Conseil constitutionnel a annoncé, mercredi, avoir relevé des irrégularités lors du second tour de l'élection présidentielle dans les bureaux de votes 3 et 4 de la commune de Francheville, dans l'ouest lyonnais. Des bulletins blancs avaient été mis à disposition des électeurs. Les Sages ont indiqué que, « la présence de documents autres que les bulletins de vote des candidats constitue une irrégularité de nature à influencer les électeurs et à porter atteinte à la sincérité du scrutin ». Par conséquent, le Conseil constitutionnel a fait annuler les 1207 votes de ces deux bureaux.

Sur l’ensemble de la commune, Emmanuel Macron avait largement devancé Marine Le Pen lors du second tour, récoltant 72,57 % des voix.

Le Conseil constitutionnel a annulé plusieurs dizaines de milliers de suffrages exprimés dans 40 communes lors du second tour de l’élection présidentielle. Et les motifs de ces décisions sont parfois surprenants. Tour d'horizon avec Mickaël Libert

Sur les images de BFMTV, plus de 40 ministres ont monté les marches ce matin pour assister au Conseil des ministres (le dernier ou pas). Il manquait cependant Elisabeth Borne, qui selon les bruits de couloirs (ou une source proche du dossier) était depuis déjà bien longtemps à l’Elysée. Cette absence à la « montée des marches » n’a fait que conforter ceux qui citent le nom de la ministre du Travail pour prendre les rênes de Matignon.

Interrogé sur la date d’investiture d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal s’est refusé à donner une date, assurant qu’elle aurait lieu « avant le 14 mai ».

L’entourage d’Emmanuel Macron évoque désormais une « cérémonie d’investiture le 8 mai », marquant le début du second quinquennat. Selon cette source, le début de semaine a « été consacré à préparer les législatives ». Maintenant, « Emmanuel Macron va s’occuper du gouvernement » prochain. Et il pourrait attendre de l’annoncer au plus proche des législatives des 12 et 19 juin, « car c’est cela qui donnera la dynamique », avec l’espoir d’obtenir une majorité solide.

Gabriel Attal a joué sur les mots et entretenu le flou concernant le temps qu’il reste à Jean Castex à la tête de ce gouvernement. Si « ce n'est pas le dernier Conseil des ministres de ce gouvernement », comme l'a affirmé Gabriel Attal, plusieurs journalistes lui ont demandé d'éclaircir son propos. Car si « ce n’est pas le dernier Conseil des ministres du premier quinquennat d’Emmanuel Macron », comme le porte-parole l'a souligné plus tard, ce quinquennat s'achevant le 13 mai à minuit, il se peut effectivement qu'un dernier Conseil des ministres se tiennent la semaine prochaine... mais pas avec les mêmes ministres autour de la table .

En réaction à la colère de François Ruffin. L’élu « insoumis » François Ruffin a affirmé sur France Inter qu’Emmanuel Macron était « l’hériter, le fils ou le bâtard de Français Hollande », au sens de « fils illégitime ».

«Lors de ce Conseil des ministres, le président de la République a remercié les membres du gouvernement pour leurs actions et au premier rang, le Premier ministre »

«Nous n’allons pas commencer à céder, nous restons fidèles à l’action qui est le nôtre : clarté, calme et détermination », a répondu Gabriel Attal, en réponse à une question sur les dernières menaces de Vladimir Poutine en cas d’ingérence des pays occidentaux.

«Ce n’est pas le dernier Conseil des ministres du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, qui s’achève le 13 mai à minuit même si le Conseil des ministres de la semaine prochaine n’a pas encore été convoqué », a affirmé Gabriel Attal.

Le gouvernement actuel est « à sa tâche pour continuer à prendre les décisions nécessaires », a-il ajouté, citant notamment les aides au pouvoir d’achat face à l’inflation, la situation en Ukraine et le Conseil des ministres de l’énergie européen extraordinaire de lundi, « auquel participera évidemment Barbara Pompili », la ministre de la Transition écologique.

«Le quinquennat qui s’ouvre sera collectif pour les Français, auprès des Français, avec eux. » Ce sont les premiers mots lancés le porte-parole du gouvernement sortant, Gabriel Attal, à l’issue du premier Conseil des ministres depuis la réélection d’Emmanuel Macron. « Emmanuel Macron est et sera pendant cinq ans le président de tous les Français », a également garanti le porte-parole du gouvernement.

La nature de l’écosystème politique et médiatique ayant horreur du vide, le jeu des spéculations tourne donc à plein ces derniers jours. Le nom de l’actuelle ministre du Travail Elisabeth Borne revient donc régulièrement, au même titre que celui du ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, voire de l’eurodéputé Pascal Canfin, président de commission environnement.

Quelques élus locaux sont également poussés dans la presse, comme la présidente LR de la région Pays de Loire Christelle Morançais ou l’ancienne ministre LR Catherine Vautrin. Plusieurs sources au sein de l’exécutif prédisent un fort renouvellement : « je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de survivants », avance ainsi un ministre. Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Olivier Véran, Olivier Dussopt, Gabriel Attal, Sébastien Lecornu ou encore Amélie de Montchalin semblent partis pour rempiler. Mais quid de Jean-Michel Blanquer, Florence Parly, Eric Dupond-Moretti ou encore Marlène Schiappa ?

La candidate du Rassemblement national à l'élection présidentielle, Marine Le Pen, sera candidate à sa succession aux législatives dans le Pas-de-Calais, a annoncé jeudi à Fréjus le président du parti, Jordan Bardella, en précisant que pour sa part il ne briguerait pas de mandat de député. « Marine Le Pen sera candidate à sa succession dans le Pas-de-Calais », a-t-il déclaré, après avoir indiqué: « Conformément à l'engagement que j'avais pris, j'irai au bout de mon mandat européen, je ne briguerai pas de mandat de député ».

Interrogé sur la date d’investiture d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal s’est refusé à donner une date, assurant qu’elle aurait lieu « avant le 14 mai ».

L’entourage d’Emmanuel Macron évoque désormais une « cérémonie d’investiture le 8 mai », marquant le début du second quinquennat. Selon cette source, le début de semaine a « été consacré à préparer les législatives ». Maintenant, « Emmanuel Macron va s’occuper du gouvernement » prochain. Et il pourrait attendre de l’annoncer au plus proche des législatives des 12 et 19 juin, « car c’est cela qui donnera la dynamique », avec l’espoir d’obtenir une majorité solide.

En réaction à la colère de François Ruffin. L’élu « insoumis » François Ruffin a affirmé sur France Inter qu’Emmanuel Macron était « l’hériter, le fils ou le bâtard de Français Hollande », au sens de « fils illégitime ».

«Lors de ce Conseil des ministres, le président de la République a remercié les membres du gouvernement pour leurs actions et au premier rang, le Premier ministre »

«Nous n’allons pas commencer à céder, nous restons fidèles à l’action qui est le nôtre : clarté, calme et détermination », a répondu Gabriel Attal, en réponse à une question sur les dernières menaces de Vladimir Poutine en cas d’ingérence des pays occidentaux.

«Ce n’est pas le dernier Conseil des ministres du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, qui s’achève le 13 mai à minuit même si le Conseil des ministres de la semaine prochaine n’a pas encore été convoqué », a affirmé Gabriel Attal.

Le gouvernement actuel est « à sa tâche pour continuer à prendre les décisions nécessaires », a-il ajouté, citant notamment les aides au pouvoir d’achat face à l’inflation, la situation en Ukraine et le Conseil des ministres de l’énergie européen extraordinaire de lundi, « auquel participera évidemment Barbara Pompili », la ministre de la Transition écologique.

«Le quinquennat qui s’ouvre sera collectif pour les Français, auprès des Français, avec eux. » Ce sont les premiers mots lancés le porte-parole du gouvernement sortant, Gabriel Attal, à l’issue du premier Conseil des ministres depuis la réélection d’Emmanuel Macron. « Emmanuel Macron est et sera pendant cinq ans le président de tous les Français », a également garanti le porte-parole du gouvernement.

La nature de l’écosystème politique et médiatique ayant horreur du vide, le jeu des spéculations tourne donc à plein ces derniers jours. Le nom de l’actuelle ministre du Travail Elisabeth Borne revient donc régulièrement, au même titre que celui du ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, voire de l’eurodéputé Pascal Canfin, président de commission environnement.

Quelques élus locaux sont également poussés dans la presse, comme la présidente LR de la région Pays de Loire Christelle Morançais ou l’ancienne ministre LR Catherine Vautrin. Plusieurs sources au sein de l’exécutif prédisent un fort renouvellement : « je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de survivants », avance ainsi un ministre. Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Olivier Véran, Olivier Dussopt, Gabriel Attal, Sébastien Lecornu ou encore Amélie de Montchalin semblent partis pour rempiler. Mais quid de Jean-Michel Blanquer, Florence Parly, Eric Dupond-Moretti ou encore Marlène Schiappa ?

Quatre jours après la réélection d’Emmanuel Macron, ministres et secrétaires d’Etat attendent toujours d’être fixés sur leur sort, le chef de l’Etat maintenant le suspense à la fois sur son calendrier et son casting. De sources concordantes au sein de l’exécutif, la réponse ne devrait pas intervenir avant la semaine prochaine.

Ces heures de transition tournent donc au « supplice chinois pour tout le monde », dixit un ministre. Qui prévient : « Emmanuel Macron va prendre son temps. Mais n’est-ce pas un peu vain d’en parler ? ».

Voici le visuel choisi par le leader de La France insoumise pour les législatives. Deux millions de tracts et 200.000 affiches ont déjà été imprimés, et une réimpression a été lancée, selon fait savoir l’Union populaire. L’affiche est énormément critiquée, «certains opposants ou observateurs de la vie politique lui reprochant de ne pas respecter l’esprit de la Ve République», indique France Info. Selon la Constitution, c’est en effet le président de la République qui nomme le Premier ministre, et non le peuple qui l’élit.

Reste qu’avoir visage sur des affiches de campagne pour des législatives est monnaie courante en Allemagne ou en Espagne comme le soulève le journaliste Vincent Glad dans un tweet repéré par France Info :

L’ex-président socialiste François Hollande a mis en garde jeudi contre le risque d'« une disparition » du PS en cas d’accord avec LFI qui prévoirait son effacement aux élections législatives de juin.

Ce serait « une remise en cause de l’histoire même du socialisme, de François Mitterrand et ses engagements européens, de Lionel Jospin et sa crédibilité économique et ses avancées sociales », a-t-il alerté sur franceinfo, disant son souhait de voir cet éventuel accord « revu ou repoussé de manière à ce que le Parti socialiste puisse, avec ses partenaires écologistes, communistes, commencer à envisager une autre union ».

Eric Zemmour se retrouve isolé à quelques semaines des législatives et voit l’avenir de son parti Reconquête menacé. Le point avec Thibaut Le Gal.

Emmanuel Macron a déjà fait le coup. « Une femme Premier ministre ? C’est plutôt mon souhait, disait-il déjà en 2017 pendant sa campagne. Mais je ne vais pas choisir un Premier ministre parce que c’est une femme. Je choisirai le Premier ministre le plus compétent avec le souhait que ce soit une femme »... Macron peut-il se permettre de ne pas nommer une femme à Matignon ? Réponse avec notre journaliste politique Rachel Garrat-Valcarcel

Cette semaine, le Conseil des ministres se tiendra ce matin à 11 heures. Emmanuel Macron sera présente et compte, d’ici au 11 mai, non seulement remplacer son Premier ministre Jean Castex, mais aussi renouveler très largement son gouvernement.

Peu de ministres devraient être reconduits, selon un pilier de la majorité et comme beaucoup veulent rester, « il y aura de la casse ». La nouvelle équipe gouvernementale pourrait être complétée après les législatives de juin.

Interrogé sur une possible alliance aux législatives entre le Parti communiste et La France Insoumise, le candidat PCF Fabien Roussel déclare ce matin sur Public Sénat que « construire un rassemblement, ça ne peut pas être "ralliez-vous à mon programme et à mon logo et élisez-moi Premier ministre".»

«Les discussions piétinent », ajoute-t-il, assurant qu’en l’état actuel des choses, les candidats de son parti ne peuvent pas se présenter « dans 90 % du territoire français ».

Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure justifie ce matin dans les pages du Figaro, sa volonté de rassemblement à gauche avec La France insoumise en vue des élections législatives.

Pour lui, « les gauches ne sont pas irréconciliables », même si « des désaccords demeureront. Une coalition n’est pas une soumission et chacun conservera son identité », dit-il. Il estime que pour les législatives, « il faut un candidat unique de la gauche dans la centaine de circonscriptions où l’extrême droite peut l’emporter ».