Emmanuel Macron s’est imposé à Perpignan, une ville dirigée depuis juin 2020 par Louis Aliot (RN), l’un des porte-paroles de Marine Le Pen au cours de cette campagne présidentielle. Avec 52,02 % des suffrages, il y devance de 1.600 voix son adversaire.

La victoire du président sortant y est forcément symbolique. Même si la défaite de la candidate du Rassemblement national dans la préfecture des Pyrénées-Orientales est à tempérer : l’écart entre les deux candidats s’est resserré en cinq ans. Il est désormais de 1.600 voix. C’est quatre fois moins qu’en 2017.

Le Pen l’emporte dans les quatre circonscriptions des P-O

Si Marine Le Pen s’incline à Perpignan, elle termine en revanche largement en tête dans les Pyrénées-Orientales (avec 56,32 % des suffrages). L’un des quatre départements à l’avoir positionnée en tête (avec l’Aude, le Gard et le Tarn-et-Garonne) en Occitanie (où Macron obtient 53,96 % des suffrages). Elle y termine première dans les quatre circonscriptions. Et s’impose aussi à Prades, le fief du Premier ministre Jean Castex, avec 51,33 % des voix.

« Les scores sans précédent atteints par Marine Le Pen, font du Rassemblement national la première force politique du département et la première force d’opposition à Emmanuel Macron​ », estime Louis Aliot.

Les autres villes RN plébiscitent Le Pen

A Béziers, où le maire Robert Ménard (DVD) a soutenu Marine Le Pen, la candidate du Rassemblement national arrive en tête avec 54,01 % des voix. C’est sept points de plus qu’en 2017. A Beaucaire, le fief de Julien Sanchez (RN), Le score est sans appel pour Le Pen, nettement en tête avec 60,82 % des voix.

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