DEUXIEME TOURSelon Marine Le Pen, « la peur » est le seul argument qui reste à Macron

Présidentielle 2022 : Selon Marine Le Pen, « la peur » est le seul argument qui reste à Emmanuel Macron

DEUXIEME TOURDans une vidéo diffusée mardi sur les réseaux sociaux, la candidate du Rassemblement national affirme que le président « a fait le choix de l’invective et du chantage à la peur »
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Un dernier tacle avant le débat de ce mercredi soir. Marine Le Pen estime dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux mardi que « la peur » est « le seul argument qui reste » à Emmanuel Macron « pour tenter de se maintenir » au pouvoir.

Le président sortant « conscient des sombres perspectives qu’évoque, aux yeux de la majorité des citoyens, un éventuel second quinquennat, a fait le choix de l’invective et du chantage à la peur », affirme la candidate du Rassemblement national, qui doit affronter son adversaire en débat télévisé ce soir à 21 heures.


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« La peur, c’est en effet le seul argument qui reste à l’actuel président de la République pour tenter de se maintenir à tout prix, prolongeant ainsi un mandat au cours duquel nos libertés ont grandement souffert », ajoute Marine Le Pen. « La peur, la peur comme ressort paralysant comme moyen désespéré de vous empêcher de réfléchir et de choisir » au second tour dimanche, selon la candidate.

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Pour Le Pen, la France est « en état d’urgence démocratique »

Accusée par Emmanuel Macron de porter dans son projet de révision en profondeur de la Constitution un « changement de régime », Marine Le Pen se présente à l’inverse comme la candidate de « la restauration des évidences républicaines ». « Ma candidature est celle du rétablissement du consensus républicain, de la cohésion nationale, de la justice sociale et de la paix civile », assure-t-elle. Pour elle, la France est « en état d’urgence démocratique » après « cinq ans où les droits démocratiques des Français ont été bafoués, de la liberté d’expression à celle de manifester ».

Marine Le Pen dénonce également chez son adversaire « un projet de violence sociale », « à l’image » de son quinquennat « tout en brutalité face aux besoins des plus fragiles », « tout en arrogance » et « tout en impuissance » en matière de sécurité et d’immigration.