Merci de nous avoir suivis, ce live est désormais terminé. On se retrouve demain pour plus d’informations en direct sur la présidentielle.

«La question des féminicides c’est tout de même un casse-tête », a déclaré Jean-Luc Mélenchon, présent notamment aux côtés de la députée LFI Clémentine Autain. « Une femme tous les trois jours… Comment c’est possible ? Comment on a éduqué nos garçons ? Comment on peut en arriver là ? Ce n’est pas juste une question de sous, c’est aussi une question de toute la société », a-t-il souligné.

L’une des « oratrices régionales » de Valérie Pécresse, Babette de Rozières, s’est retirée mardi de l’organigramme en critiquant vivement le directeur de campagne Patrick Stefanini qu’elle a qualifié de « complètement nul ».

« Je ne peux pas cautionner une campagne tout à fait hors-sol avec un directeur de campagne complètement nul. Ça n’a ni queue ni tête, on ne comprend rien dans cette campagne, (…) ça ne m’intéresse pas », a affirmé Babette de Rozières sur CNews.

« J’ai décidé non seulement de ne pas soutenir Valérie mais je dirai aussi à mes compatriotes de ne pas le faire car c’est un certain mépris qu’elle a affiché pour les Outre-mer », a-t-elle ajouté.

Petite surprise pour les journalistes présents lundi soir à Poissy au premier déplacement de campagne d’Emmanuel Macron : « Je voulais remercier les journalistes qui sont là et qui couvrent la campagne depuis le début », a lancé le président candidat pour conclure son « débat » très policé. Regards interrogatifs dans les rangs de la presse, sous les applaudissements.

Et puis Emmanuel Macron fait aussi applaudir les journalistes qui couvrent la guerre en Ukraine et là, même au fond de la salle, on a vu quelques applaudissements confraternels. Le candidat profite de l’occasion pour assurer qu’il répondrait dans les prochains jours à nos questions. Les mauvaises langues diront que s’il faut le préciser c’est ce que n’était pas si évident…

Bon évidemment tout cela n’est pas anodin : cela permet à Emmanuel Macron de jouer, à peu de frais, le contraste avec celles et ceux qui, suivez son regard, n’ont pas de mots assez durs à la tribune contre les journalistes… Bref, que le clivage est entre lui et l’extrême droite, et pas ailleurs.

L’écologiste Yannick Jadot oscille, pour la dernière ligne droite de sa campagne, entre mettre en valeur sa différence avec Jean-Luc Mélenchon sur l’Ukraine et parler aux déçus d’Emmanuel Macron sur l’environnement, au risque de se disperser. « C’est une nouvelle campagne qui commence », assurent en chœur le candidat et ses lieutenants, espérant dissiper les augures des sondages qui le placent entre 4,5 et 7,5 %.

Ils veulent aussi laisser derrière eux les dissensions internes : l’exclusion sur l’aile gauche de Sandrine Rousseau jeudi dernier pour des propos peu amènes sur la campagne, après celle sur l’aile droite de Matthieu Orphelin à l’automne, en raison de l’affaire Nicolas Hulot, sous le coup d’une enquête pour viol et agressions sexuelles, dont il fut proche.

La gauche aborde l’élection présidentielle en situation de « déconfiture » pour avoir « renié ses idées », a estimé mardi le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) Philippe Poutou, en appelant à « tout reconstruire ».

« Une bonne partie de la gauche a tellement renié les idées de gauche, les idées progressistes, s’est tellement intégrée au pouvoir et aux logiques ultra-libérales qu’il y a une sorte d’implosion de la gauche, maintenant tout est à reconstruire », a-t-il déclaré à la presse.

La gauche « en déconfiture » est « ultra minoritaire » dans les sondages, a-t-il poursuivi, alors que seul Jean-Luc Mélenchon (LFI) dépassé légèrement la barre des 10 % dans les sondages, derrière Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Eric Zemmour et Valérie Pécresse.

Marine Le Pen, candidate à la présidentielle, a souhaité mardi aller « plus loin » en faveur du pouvoir d’achat des Français et proposé de « supprimer les augmentations » d’une taxe sur les carburants, la TICPE, décidées entre 2015 et 2018.

« Compte tenu de la situation actuelle des prix des carburants qui s’envolent » du fait du conflit en Ukraine, « il faut aller plus loin » que la baisse de la TVA, a estimé sur RMC la candidate du Rassemblement national, qui propose déjà de réduire de 20 % à 5,5 % la TVA sur l’électricité, le gaz et les carburants.

Le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie a annoncé mardi être positif au Covid-19 après avoir passé dix jours au Salon de l’agriculture où se sont pressés 500.000 visiteurs, dont beaucoup non masqués.

« Je viens d’être testé positif à la Covid. Conformément au protocole sanitaire en vigueur, je m’isole le temps nécessaire et continue de travailler à distance », a-t-il indiqué sur Twitter.

Entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2017, les deux finalistes, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, ont rendu visite le même jour aux salariés de l’usine Whirlpool d’Amiens, menacés de licenciement. 20 Minutes revient sur cet épisode dans cet article : Le jour où Macron et Le Pen se sont croisés à l’usine Whirlpool d’Amiens

Restaurer la confiance, changer de méthode ou « territorialiser les ressources fiscales » : au terme d’un quinquennat marqué par des tensions entre les collectivités et l’Etat, les régions et les grandes villes publient simultanément mardi leurs propositions pour réduire « une centralisation excessive ».

Avec la publication du « livre blanc » sur la décentralisation par Régions de France, qui comporte 64 mesures, et les 322 propositions présentées par France urbaine, association qui regroupe les grandes villes, les collectivités espèrent interpeller les candidats à l’Elysée.

Eric Zemmour aurait prononcé cette phrase lorsqu’il travaillait au Figaro, d’après l’ancienne journaliste politique du journal Pascale Sauvage, interrogée par Mediapart.

A Paris, trois candidats de gauche à la présidentielle ont annoncé qu’ils se rendraient à la manifestation contre les violences sexistes, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes : l’écologiste Yannick Jadot, le communiste Fabien Roussel et la socialiste Anne Hidalgo. Tous trois veulent notamment rétablir un ministère de plein droit des droits des femmes, abondé d’un milliard d’euros affecté à la lutte contre les violences faites aux femmes.

Les organisateurs attendent au moins 10.000 participants à la manifestation qui reliera la Gare du Nord à l’hôpital Tenon, pour « exiger des moyens contre les violences sexistes » et une lutte accrue contre les inégalités.

Corse, langues régionales, élections européennes ou encore fiscalité. Les régions présentent mardi leur « livre blanc » sur la décentralisation riche de 64 propositions afin d’interpeller les candidats à l’Elysée et organiser des « Etats généraux » dès l’été qui déboucheraient sur une réforme constitutionnelle.

La décision de soutenir Jean-Luc Mélenchon aura-t-elle eu la peau de la Primaire populaire ? Mécontente, Mathilde Imer, l'une des figures du mouvement, a quitte le mouvement lundi. Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche , 29 « soutiens actifs » assuraient déjà se désolidariser de la façon dont le soutien a été annoncé.

TF1 a obtenu l’aval des 11 candidats pour une soirée présidentielle le 14 mars prochain. Selon Le Parisien, « les candidats défileront les uns après les autres ». Pour rrapel, comme annoncé plus bas, Emmanuel Macron a choisi de ne participer à aucun débat entre tous les candidats avant le premier tour de l’élection.

«Je pense que la politique est un engagement, et non un métier. C’est très bien d’aller faire autre chose et de s’aérer l’esprit, et par ailleurs j’ai envie de voir mes enfants », a confié à Libération le secrétaire d'Etat au Numérique.

Valérie Pécresse a promis de faire de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes « l’un des fils rouges » de son quinquennat si elle était élue, mardi à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

« Elire une femme présidente de la République, ça doit faire la différence dans la condition des femmes », a ajouté la candidate LR à la présidentielle dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.

TF1 a obtenu l’aval des 11 candidats pour une soirée présidentielle le 14 mars prochain. Selon Le Parisien, « les candidats défileront les uns après les autres ». Pour rrapel, comme annoncé plus bas, Emmanuel Macron a choisi de ne participer à aucun débat entre tous les candidats avant le premier tour de l’élection.

Jean-Luc Mélenchon plaide pour une police spécialisée dans le cyberharcèlement et souhaite une prime de 10 % pour les femmes dans les entreprises qui ne respectent pas la loi sur l’égalité.

Valérie Pécresse veut taxer les protections périodiques à 2,5 % comme « des biens de première nécessité » et « interdire le port du voile forcé pour les petites filles dans la rue ».

Eric Zemmour entend revitaliser les zones rurales avec une prime de naissance de « 10.000 euros », afin de palier les « différences de salaires entre les hommes et les femmes ».

Fabien Roussel veut mettre en place l’égalité salariale « en un an » et nommera « des administrateurs judiciaires à la tête des entreprises qui le refusent ».

Dans l’émission « face aux Françaises » sur LCI, huit candidats à la présidentielle ont présenté leurs propositions pour les femmes.

Emmanuel Macron propose le « triplement du montant de l’amende des délits d’outrages sexistes » et « le doublement du nombre d’enquêteurs sur les sujets de violences intra familiales et faites aux femmes ».

Marine Le Pen veut que « les harceleurs de rue soient inscrits au fichier des délinquants sexuels », et veut « créer un statut pour les femmes atteintes d’endométriose ».

Yannick Jadot veut la possibilité de porter plainte dans les hôpitaux pour les victimes de viols et « inverser la charge de la preuve », en matière d’inégalité salariale.

Anne Hidalgo propose aussi un milliard d’euros contre les violences faites aux femmes, pour des lieux d’accueil et des assistantes sociales dans les commissariats.