Alors que sa nièce a donné son soutien à son adversaire d’extrême droite Eric Zemmour, Marine Le Pen juge ce changement « incompréhensible ». « Je n’ai toujours pas eu d’explications qui me paraissent cohérentes sur ce changement qui a été celui de Marion Maréchal, qui avait indiqué il y a plus d’un mois qu’elle soutiendrait le mieux placé dans cette compétition. Donc ce changement de pied est pour moi incompréhensible », a déclaré la présidente du Rassemblement national.

Emmanuel Macron « participera à des émissions et débats télévisés, durant lesquels il répondra aux questions des journalistes, des éditorialistes », a fait savoir dimacnhe soir sur TF1 le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. « On verra les propositions qui seront faites par les chaînes de télévision », a-t-il ajouté.

Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt a dit douter samedi de l’utilité d’un débat rassemblant tous les candidats à la présidentielle, y compris le président Emmanuel Macron, avant le premier tour du 10 avril. « Cela fait cinq ans que le président débat avec les Français. Le plus important, c’est le débat avec les Français », a-t-il martelé sur FranceInfo. « Je ne suis pas sûr qu’un débat à 12 autour d’une table, avec parfois des choses un peu étonnantes dans les propositions des uns et des autres, soit l’exercice le plus utile », a-t-il ajouté.

Les Républicains ont publié sur Twitter une vidéo intitulée « Le méprisant de la République » qui compile les petites phrases d'Emmanuel Macron depuis le début de son quinquennat.

Sur Twitter, le député de l'Yonne (conseiller politique de Valérie Pécresse) a considéré les candidats « validés » par le Conseil constitutionnel étaient pour « la plupart d’entre eux (et ce n’est pas les insulter) objectivement inaptes à assumer les fonctions de chef de l’Etat ».

On peut avoir été deux fois ministre d’Etat, appartenu à six gouvernements, été élue députée à cinq reprises, dirigé une ville pendant sept ans et présidé le grand parti de la droite pendant trois ans sans se sentir obligée de dire pour qui on va voter : ainsi Michèle Alliot-Marie a-t-elle fait valoir un étonnant « droit au silence » lorsqu’elle a été interrogée sur son choix à la présidentielle.

Ne soutient-elle donc pas Valérie Pécresse ? « Le problème n’est pas là. Je m’adresse à tout le monde. Je voterai car je suis une citoyenne française », a-t-elle mystérieusement indiqué lors d’un entretien diffusé par la chaîne d’info i24 News.

Au dernier jour du Salon de l'agriculture, une «transhumance béarnaise» sur les Champs-Elysées, dimanche, avec 2.022 brebis et 350 artistes venus faire découvrir aux citadins l'agropastoralisme.

Parmi les passants, deux candidats à la présidentielle côte-à-côte: la socialiste Anne Hidalgo, par ailleurs maire de la capitale, ainsi que Jean Lassalle, éternel défenseur de la ruralité en général et du Béarn en particulier.

La tableau n'a été complet que lorsqu'a surgi, presque par surprise, le Premier ministre Jean Castex, chantre de tous les «territoires», qui est resté deux heures sur la dite plus belle avenue du monde pour échanger avec des bergers et enchaîner les photos avec les badauds.

Eric Zemmour n’a pas eu de mots assez durs, dimanche, lors d’un meeting à Toulon, envers le courrier d’Emmanuel Macron publié dans la presse régionale, qualifié de « froid et ennuyeux ».

Critique aisée mais art difficile ? Le chantre de la « reconquête » s’est lui aussi plié à l’exercice dans une missive distribuée à partir de lundi, liseré bleu-blanc-rouge et « mes chers compatriotes » écrit manuscritement de rigueur.

« Vous m’avez lu, vu, ou vous avez entendu parler de moi. En bien ou en mal. Vous avez déjà votre idée sur moi ou vous attendez encore de vous en faire une », interpelle M. Zemmour en préambule d’un texte de trois pages mi-autobiographiques, mi-programmatiques, dans lequel il revendique être « toujours sincère ».

La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse a prôné des « plans de rattrapage » en entreprise pour atteindre l’égalité salariale femmes-hommes, lundi lors d’un déplacement dans un hypermarché de Taverny (Val-d’Oise).

Souvenez-vous, en 2017, la promesse du candidat Macron de faire de la lutte contre les violences faites aux femmes la « grande cause du quinquennat ». Souvenez-vous aussi les décomptes des féminicides, le maintien à la tête du ministère de l’Intérieur d’un homme accusé de viol (un non-lieu a été prononcé), ou plus récemment l’histoire de ce policier insultant une plaignante de « sale pute ». Bref, la « grande cause du quinquennat » est un échec, et c’est documenté par un rapport du Haut-conseil à l’égalité femmes-hommes, qui constate que la misogynie et le sexisme sont encore partout dans notre société.

A la veille du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, l’association Osez le féminisme a décrypté propositions et discours des différents candidats à la présidentielle. Qui défend les droits des femmes ? Qui ne fait aucun effort ? C’est résumé en un schéma !

En lançant sanslui.fr, un nom détourné du site de campagne du président sortant, Marine Le Pen veut installer ce qu’elle espère être le résultat du second tour. Sur le site, les Français sont rassemblés par catégories, dénonçant l’action du chef de l’Etat pour eux. Une manière aussi en creux d’avancer des propositions et de s’assurer une présence forte sur les réseaux sociaux avec le #SansLui. Une affiche, opposant les visages du président sortant, en noir et blanc barré du message « sans lui », et de la candidate RN était placée sur l’estrade lors de la conférence de presse sur l’éducation de Marine Le Pen.

Quatre jours après avoir été exclue de l’équipe de campagne de Yannick Jadot, Sandrine Rousseau refuse d’apparaître comme celle qui a été déloyale. L’écoféministe assure qu’elle votera pour le candidat EELV le 10 avril et ne rejoindra pas Jean-Luc Mélenchon. Notre journaliste Rachel Garrat-Valcarel a rencontré l’ancienne candidate à la primaire écologiste.

Quatre jours après sa déclaration de candidature dans une lettre aux Français publiée dans la presse régionale, Emmanuel Macron a esquissé les contours de son projet en proposant de « lancer trois grands chantiers : l’un pour l’école, l’un pour la santé, l’un pour nos institutions », et « quatre pactes : européen, productif, générationnel et républicain ».

Au programme : « parachèvement de l’autonomie des universités », « reprise de la réforme des retraites », « casser toutes les barrières pour la santé », « accroître l’industrialisation du pays pour faire face aux nouveaux défis » pour « faire de notre nation la première décarbonée d’Europe ».

Emmanuel Macron s’est rendu lundi matin à son QG de campagne, dans le VIIIe arrondissement de Paris, où il a appelé à ne pas « éluder la campagne », devant plusieurs élus qui lui ont accordé leur parrainage, fondateurs de comités de soutien à sa réélection, a-t-on appris de son entourage. Comment conjuguer ses fonctions régaliennes et son nouveau statut de prétendant à sa réélection ? « Je serai président autant que je le dois, candidat autant que je le peux, mais avec le même enthousiasme », a-t-il assuré.

Anne Hidalgo a dénoncé lundi une « réécriture de l'histoire », après la déclaration de Jean-Luc Mélenchon lors de son meeting dimanche à Lyon affirmant que l'ex-président François Hollande avait « déclenché la guerre au Mali ». De nombreux socialistes se sont indignés de ces affirmations, à l'instar de la candidate Anne Hidalgo: « Définitivement non! Maintenant Jean-Luc Mélenchon réécrit l'Histoire. Plus que jamais la France a besoin de la gauche républicaine et européenne », a-t-elle ainsi tweeté ce lundi matin.

En difficulté depuis l’irruption dans la campagne de la guerre en Ukraine, le candidat identitaire a reçu ce dimanche lors d’un meeting à Toulon le soutien de l’ancienne députée du Front national. Le reportage de notre journaliste Thibaut Le Gal.

Marine Le Pen s'empare de l'éducation ce lundi. La candidate a proposé une loi sur le « contenu » des enseignements, une « reprise en main disciplinaire » des établissements, où le «communautarisme» sera combattu, ainsi qu'une augmentation de la grille indiciaire des enseignants de 3% par an. Considérant que « la restauration » du système éducatif « est un enjeu de civilisation, mais aussi de prospérité », elle a proposé « la définition systématique, par la loi, du contenu des enseignements », validé en amont par le ministre de l'Education nationale.

A partir de 20h40, Ruth Elkrief et Ava Djamshidi, seront aux manettes d'un rendez-vous politique proposé par la chaîne d'info de TF1, baptisé "Face aux Françaises" et dans lequel des prétendants à l'Elysée se succéderont, dont l'actuel président.

Quatre jours après avoir été exclue de l’équipe de campagne de Yannick Jadot, Sandrine Rousseau refuse d’apparaître comme celle qui a été déloyale. L’écoféministe assure qu’elle votera pour le candidat EELV le 10 avril et ne rejoindra pas Jean-Luc Mélenchon. Notre journaliste Rachel Garrat-Valcarel a rencontré l’ancienne candidate à la primaire écologiste.

A partir de 20h40, Ruth Elkrief et Ava Djamshidi, seront aux manettes d'un rendez-vous politique proposé par la chaîne d'info de TF1, baptisé "Face aux Françaises" et dans lequel des prétendants à l'Elysée se succéderont, dont l'actuel président.

Le candidat du NPA est convoqué pour avoir affirmé que les violences policières étaient une réalité en France. « La police tue », avait-il soutenu le 13 octobre sur l’antenne de France Info. Il sera entendu demain matin à Paris. Et pour citer l’une de ses saillies du débat de 2017, l’ancien ouvrier de Ford « n’a pas d’immunité ouvrière » pour y échapper.

L’écologiste Sandrine Rousseau, exclue de la campagne de Yannick Jadot après la publication dans la presse de propos au vitriol sur sa stratégie, a assuré lundi sur France 2 qu’elle voterait néanmoins pour le candidat écologiste au premier tour de la présidentielle. Elle a en outre rejeté l’hypothèse d’un ralliement au candidat LFI Jean-Luc Mélenchon : « Ma famille, c’est l’écologie politique, je suis de là, et je suis membre d’EELV, et je resterai membre d’EELV », a-t-elle assuré.

C’est le premier déplacement en tant que candidat du président sortant. « Chacun peut comprendre que le chef de l’Etat va profiter de tous les interstices que l’agenda international, que son agenda de président de la République lui offre, pour aller à la rencontre des Français », explique Stanislas Guerini, le patron de LREM. On en profite pour vous dire que ce déplacement sera suivi par notre journaliste politique Rachel Garrat-Valcarel.

Grosse prise de guerre pour le polémiste. Après déjà des déclarations en sa faveur, la nièce de Marine Le Pen s’est officiellement engagée à ses côtés, prenant la parole lors du meeting du candidat de Reconquête ! dimanche à Toulon.