Présidentielle 2022 : « La campagne d'Emmanuel Macron ne sera pas une campagne comme les autres », affirme Stanislas Guerini
ELECTION•« Sur la forme, on ne peut pas imaginer des moments classiques comme on a dans les campagnes électorales habituellement », a précisé le délégué général de La République en Marche20 Minutes avec AFP
Le patron de LREM Stanislas Guerini a confirmé ce vendredi que la campagne d’Emmanuel Macron, qui vient d’annoncer sa candidature, « sur la forme ne sera pas comme les autres » en raison de la guerre en Ukraine. « Il y aura des moments d’expression, bien évidemment, mais sur la forme, ce ne sera pas une campagne comme les autres pour le président de la République parce qu’on ne peut pas imaginer des moments classiques comme on a dans les campagnes électorales habituellement », a expliqué sur France 2 le délégué général de La République en Marche (LREM).
« Il fera campagne parce que ce moment est nécessaire pour le pays, (…) il faudra ce débat démocratique mais il le fera dans un contexte où l’actualité internationale nécessite que le président de la République soit plus que jamais président », a insisté Stanislas Guerini.
Un meeting le 12 mars à Marseille ?
Refusant de confirmer l’organisation d’un meeting le 12 mars à Marseille, comme l’annonce vendredi matin Le Parisien, le patron de LREM a assuré que « le président prendra chaque occasion qui lui sera donnée pour échanger avec nos concitoyens, pour présenter le projet qui est le nôtre pour les cinq ans, pour les dix ans ». « Il y a un grand pragmatisme qui nous conduira à mener cette campagne et à tirer de chacune des occasions qui sera donné le profit pour pouvoir échanger avec nos concitoyens », a-t-il martelé.
Répliquant aux critiques des oppositions sur une campagne « escamotée », il a répondu : « Je vois des candidats aujourd’hui qui, au fond, ont l’obsession de pouvoir attaquer le bilan d’Emmanuel Macron. C’est un aveu d’impuissance intellectuelle incroyable parce que ce qui devrait compter, c’est de présenter une vision positive pour le pays, en quoi sont-ils empêchés de pouvoir le faire ? ».
« Tous les moments de débats et de confrontations sont des moments utiles et importants, mais il ne faut pas que ça vire à une foire d’empoigne qui tire cette campagne vers le bas », a-t-il enfin averti au sujet des demandes de débats télévisés avant le premier tour, le 10 avril prochain.