RALLIEMENTEric Ciotti appelle les électeurs d'Eric Zemmour à voter Valérie Pécresse

Présidentielle 2022 : Eric Ciotti appelle les électeurs d'Eric Zemmour à voter Valérie Pécresse

RALLIEMENTLe candidat malheureux à la primaire de la droite affiche sans ambiguïté son soutien à la présidente de la région Ile-de-France
Xavier Regnier

X.R. avec AFP

Voilà de quoi clarifier une bonne fois pour toutes la position d’Eric Ciotti, candidat malheureux de la primaire à droite et qui avait estimé le lendemain des résultats que la gagnante Valérie Pécresse « n’envoyait pas le bon message ». Proche de la ligne d’Eric Zemmour sur certains thèmes, le député des Alpes-Maritimes à appeler ce dimanche les électeurs du polémiste à voter pour la candidate LR « s’ils veulent battre Emmanuel Macron ».

« Seule Valérie Pécresse peut gagner. Eric Zemmour ne peut pas gagner, parce qu’il a un profil qui ne peut pas être au cœur d’un rassemblement de tous ceux qui ne veulent plus d’Emmanuel Macron », a affirmé Eric Ciotti au « grand rendez-vous » Europe1/CNews/Les Echos. « Valérie Pécresse sera au cœur de ce rassemblement qui viendra de toutes parts pour battre Emmanuel Macron », a-t-il poursuivi.

« Il n’y a qu’une candidate qui peut arrêter le déclin français »

Pour le député LR des Alpes-Maritimes, les électeurs d’Eric Zemmour « veulent aujourd’hui qu’on change, qu’il y ait plus de sécurité, moins d’immigration, moins d’impôts ». « Il faut qu’ils aient conscience que si on veut sauver le pays, il faut arrêter le déclin français qui s’associe à la gestion Macron-Hollande. Si on veut arrêter ça, aujourd’hui il n’y a qu’une candidate qui peut le faire ».

Par ailleurs, Eric Ciotti a également estimé que le candidat de Reconquête « se trompe lourdement » dans sa lecture du régime de Vichy, quelques jours après un passage d’Emmanuel Macron dans la cité thermale.

Interrogé sur ses différences avec la candidate LR, Eric Ciotti a dit partager « une communion de valeurs, d’idées et d’objectifs avec Valérie Pécresse », assurant qu’il sera « totalement engagé derrière elle ». Relancé sur sa proposition de création d’un « Guantanamo à la française », que la présidente de la région Ile-de-France a refusé de reprendre, le député des Alpes-Maritimes a fait valoir qu'« elle a dans son projet la rétention de sûreté pour les islamistes sortant de prison ». « C’est ce que veux dire et c’est ce que je réclame », a-t-il affirmé.