Régionales en Ile-de-France : Nicolas Dupont-Aignan votera pour Valérie Pécresse
POLITIQUE•Le président de Debout la France et candidat à l’Elysée justifie son choix par son désir de « faire barrage à la gauche communautariste » en Ile-de-France20 Minutes avec AFP
Nicolas Dupont-Aignan fait un pas de plus dans son rapprochement avec LR, commencé après une vague de départs de cadres et de militants de sa formation vers le RN, qui dénonçaient sa « stratégie d’isolement et de division ». Le souverainiste, ancien allié de Marine Le Pen à la présidentielle de 2017, a affirmé mercredi qu’il voterait pour la candidate ex-LR Valérie Pécresse au second tour des régionales en Ile-de-France, où son mouvement Debout la France (DLF) ne présentait pas de liste.
« L’élection d’un "Hidalgo bis" à la tête de ma région Île-de-France serait une calamité. Pour faire barrage à la gauche communautariste, je voterai pour Valérie Pécresse, dimanche, en dépit de mes différences nationales avec elle », a tweeté le député et ancien maire de Yerres dans l' Essonne.
Un accord avec LR possible
Les régionales marquent donc un tournant vers LR du président de DLF et candidat à l’Elysée. Il avait par exemple conclu un accord avec la tête de liste LR Gilles Platret en Bourgogne-Franche Comté, qui a confié la tête de sa liste dans la Nièvre à Pascal Lepetit, délégué régional DLF et ancien membre du Front national. Annie Genevard, vice-présidente LR de l’Assemblée nationale, avait pour sa part estimé fin mai que Nicolas Dupont-Aignan, un temps « égaré » avec le RN, « en est revenu », n’excluant pas à terme un accord national de LR avec lui.
Le parti souverainiste DLF a présenté des listes indépendantes dans seulement quatre régions sur 13, qui ont toutes réuni moins de 3 % des voix : en Provence-Alpes-Côte d’Azur (2,70 %), dans les Hauts-de-France (2,04 %), les Pays-de-la-Loire (2,96 %), et en Bretagne (1,40 %).