Terminé
Elections régionales : 26,72% de participation à 17 heures, en chute libre par rapport à 2015...
RECAP•Revivez la journée des élections régionales et départementales en direct avec nousJ.-L. D.
L'ESSENTIEL
- Ce dimanche marque le premier tour des élections régionales et départementales. Ils sont officiellement 19.084 candidats à se présenter aux 1.757 sièges de conseillers régionaux dans 15 régions (13 régions en métropoles, la Guadeloupe et la Réunion).
- Les conseillers régionaux et départementaux sont élus pour six ans, mais le mandat qui s'achève a été raccourci de six mois pour retrouver le rythme normal des élections et éviter la collision avec la campagne de la présidentielle de mai 2022.
- Cette double élection fait office de répétition générale pour les principales organisations politiques, à un an de la présidentielle.
A LIRE AUSSI
A VOIR
18h00
Il est donc temps pour moi de vous quitter
Merci d'avoir suivi cette journée avec moi.
Je vous rappelle que la suite se passe ici :
17h50
La soirée électorale continue ici
Par l'excellente Rachel Garrat-Valcarcel, bien meilleure que moi !
17h35
Chute en Ile-de-France
A 17 heures, le taux de participation en Île-de-France pour le premier tour des élections régionales était de 21,97 %, selon la préfécture de la région. Soit 14 points de moins qu’en 2015 (35,65 %). A Paris, il chute de 11 points (22,25 % contre 33,38 %), tandis que dans certains départements, le taux a presque été divisé par deux. Ainsi en Essonne, seulement 19,84 % des élécteurs et électrices ont glissé un bulletin dans l’urne, contre 40,10 % en 2015. Le taux s’écroule aussi dans les Yvelines (22,93 % contre 40,16 %) et en Seine-et-Marne (24,41 % contre 42,38 %).
17h25
Question lecteur « Peut-on préciser les domaines de compétences des régions et des départements ? »
Les régions exercent principalement leurs compétences dans les domaines suivants : développement économique, aménagement du territoire, transports non urbains, gestion des lycées, formation professionnelle.
Pour les départements, il s’agit de l’action sanitaire et sociale, de la gestion des collèges, de la voirie (construction et entretien des routes départementales, de la culture, de l’équipement des zones rurales et la protection de l’environnement et du patrimoine naturel.
Et oui, vous noterez que la sécurité, tellement omniprésentes dans les programmes de nombreux candidats, ne figure pas dans ces compétences.
17h15
Projection de 31,4 % de participation à 20 heures
Selon l’Institut Harris.
17h10
A titre de comparaison
Participation à 17 heures (au premier tour) :
- Régionales 2004 : 49,66%
- Régionales 2010 : 39,29%
- Régionales 2015 : 43,01%
- Régionales 2021 : 26,72%
- Départementales 2008 : 51,20%
- Départementales 2011 : 36,38%
- Départementales 2015 : 42,98%
- Départementales 2021 : 26,72%
17h00
26,72% de participation à 17 heures, en chute libre par rapport à 2015
En 2015, la participation s'élevait à 43% à la même heure. Seize points en moins donc !
16h40
Pas pressée, Marlène Schiappa a voté
16h30
Le bain de foule de Macron, par notre journaliste vidéo Lise Abou Mansour
16h20
Ces Français qui votent (oui, ils existent encore !)
Alors que plus d’un Français sur deux devrait bouder les urnes dimanche pour les élections régionales et départementales, les autres ont tenu à accomplir leur devoir de citoyen afin de « ne pas tomber dans l’anarchie » ou de pouvoir « rouspéter tranquille » contre les élus.
« On a de la chance d’avoir une démocratie. », selon des témoignages de l’AFP. A Dijon, la petite école élémentaire Josephine-Baker est pourtant bien vide en ce jour de double scrutin. Mais Christian, 53 ans, n’oublie pas que « dans certains pays, des gens meurent pour avoir le choix de leurs dirigeants ».
Agé de 90 ans, Jean, électeur inconditionnel parmi les 48 millions de Français appelés aux urnes, met en avant des arguments similaires même si sa réponse aux abstentionnistes reste perfectible : « Je leur dis "allez voter, ça ne tue personne" »… A Arles, François, un fonctionnaire, s’est déplacé « par devoir plus que par conviction ». « Il y a eu les gilets jaunes, cela veut dire que l’offre politique ne correspond pas vraiment aux attentes des gens », analyse le quinquagénaire.
16h10
Des nouvelles de Paris
(Oui, on avait dit qu'on n'en parlerait pas trop aujourd'hui mais bon)
16h00
Mais au fait, comment ça marche les régionales ?
Toutes les listes ayant plus de 10 % des suffrages exprimés au premier tour peuvent se maintenir pour le second tour. Celles ayant entre 5 % et 10 % peuvent fusionner avec une liste supérieure à 10% des voix.
Au second tour, la liste en tête remporte automatiquement 1/4 des sièges. Toutes les listes ayant plus de 5 % au second tour se répartissent ensuite proportionnellement les sièges restant. Pas si compliqué que ça.
15h40
Pourquoi LREM envoie autant de ministres pour des élections si peu suivies ?
Stéphane Rozès : « Il s’agit d’une valeur purement symbolique et politique d’envoyer des ministres, surtout dans les Hauts-de-France contre un potentiel futur candidat à la présidentielle comme Xavier Bertrand. Mais cela n’entraîne pas un supplément d’intérêt ou de participation. L’effet de notoriété n’est pas l’effet principal de motivation de vote. »
15h30
Une nouvelle représentativité pour les partis politiques ?
Gagner des régions renforce-t-il les partis pour peser sur le débat national ? Stéphane Rozès : « Il suffit de voir que la gauche possède encore cinq régions et qu’elle ne pèse plus grand-chose dans le débat national pour avoir la réponse. Les régions sont trop désincarnées pour réellement renforcer le parti. En France, on vote pour des candidats et des campagnes, plus que pour des partis. C’est pour ça qu’autant se présentent, et l’enjeu est plutôt là. »
15h20
Faut-il craindre une abstention en 2022 ?
Stéphane Rozès : « Non, les élections n’ont rien à voir. C’est cette élection spécifique des régionales et des départementales qui est boudée, et non la politique. De manière globale, il n’y aura pas de leçons à tirer pour 2022, que ce soit sur l’intérêt des Français ou sur la force des partis. Ce sont des élections très différentes pour pouvoir en faire des parallèles. »
15h10
Va-t-on vers une abstention record ?
Stéphane Rozès : « Le taux d’abstention risque d’être record, mais ce n’est pas une surprise. Les régions tel qu’elles ont été redécoupées et tel qu’elles fonctionnent ne semble pas être pour une majorité de français des instances de nature politique, mais uniquement de nature administrative. Ce n’est pas du tout les Français qui se désintéressent de la politique, ce sont les régions et les départements qui n’incarnent pas la politique pour les Français, c’est totalement différent. »
15h00
Stéphane Rozès, politologue et président de CAP (Conseils, analyses et perspectives) et enseignant à Science Po, a répondu à nos questions sur ces élections.
14h50
Et les départementales dans tout ça ?
Parce qu'il n'y a pas que les régionales ce dimanche, mais aussi les départementales. Un papier pour tout comprendre :
14h40
Tous les bureaux de vote sont désormais ouverts à Marseille
Après les dysfonctionnements de ce dimanche matin, où 20 bureaux de vote avaient gardé leurs portes closes, faute d'assesseurs, la situation est rentrée dans l'ordre, a indiqué la mairie de Marseille.
Accentuée par «un bug informatique sur le logiciel électoral qui a occasionné des retards pour certains», ajoute la mairie, l'intégralité des 240 bureaux de la ville était opérationnelle aux alentours de 12h30.
14h30
Gabriel Attal remercie tout le monde
Car il faut de la bienveillance, même en période électorale.