APPELVaccin, civisme... Les bonnes raisons de devenir assesseur à Toulouse

Toulouse : Vous n’êtes pas vaccinés contre le civisme ? Les bonnes raisons de devenir assesseur pour les scrutins de juin

APPELIl manque encore plusieurs dizaines d'assesseurs à Toulouse pour le double-scrutin des 20 et 27 juin. Les volontaires peuvent accélérer leur vaccination
Hélène Ménal

Hélène Ménal

Vous faites quoi les 20 et 27 juin prochains ? Parce que du côté de la mairie de Toulouse, la quête des assesseurs continue pour assurer la tenue des bureaux de vote. Il y en a 265 en tout, et avec deux scrutins à organiser en même temps – les élections régionales et les élections départementales –, la difficulté de rassembler deux assesseurs par urne est double. Cette troupe civique doit compter 1.060 volontaires.

Et, première bonne raison de se mobiliser, il en manque encore : une vingtaine pour le premier tour et surtout près de 150 pour le second, qui coïncide notamment avec le départ du Tour de France. Le Capitole gère par exemple la pénurie du côté du quartier Saint-Simon.

Un effet vaccin ?

Par ailleurs, vous qui galérez sur ViteMaDose ou qui craignez l’affluence dans les bureaux de vote, sachez que remplir ce devoir civique, peut avoir un effet coupe-file. La mairie s’engage en effet à faciliter la vaccination pour les volontaires qui se signaleraient avant le 7 juin. Pour une première injection bien sûr, pour les deux c’est déjà trop tard.

Il n’est pas exclu que cette promesse d’une vaccination accélérée pour les assesseurs n’ait pas déjà eu son petit effet. Même si les effectifs ne sont pas au complet, le service des élections a reçu plus de candidatures que pour les scrutins précédents. Il note aussi un certain rajeunissement dans les rangs : plus de 700 assesseurs inscrits ont moins de 40 ans. Enfin, si les vaccinés seront choisis en priorité pour les opérations de dépouillement, il y aura aussi des autotests disponibles dans les bureaux pour les équipes mobilisées.