ALLIANCEQuinze candidats macronistes sur la liste Muselier aux régionales en Paca

Régionales en Provence-Alpes-Côte-d'Azur : Quinze candidats de la majorité présidentielle sur la liste Muselier

ALLIANCEAprès de nombreux rebondissements, LREM a décidé de ne pas présenter de liste dans la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Quinze candidats de la majorité présidentielle seront présents sur la liste conduite par Renaud Muselier (LR) aux prochaines élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur, a annoncé vendredi le président sortant de la région lors d’un point presse. Renaud Muselier a par ailleurs critiqué certains membres de Les Républicains (LR)​ opposés à l’ouverture de sa liste qui, selon lui, « remettent en cause la ligne rouge "pas de compromission avec le Front national" » (aujourd’hui Rassemblement national).

« Ma famille politique doit régler ce débat qui la ronge plutôt que de m’envoyer des fatwas par communiqué de presse », a-t-il ajouté. « Ce sera la liste "Notre Région d’abord", la liste des Républicains, de la droite, du centre et des démocrates », a lancé l’ancien secrétaire d’Etat de Jacques Chirac, expliquant que « pour la première fois dans l’Histoire de la région, dix tendances politiques seront représentées, de la droite aux écologistes raisonnables ».

Sophie Cluzel absente

« Sur les 135 noms de la liste, on retrouvera quinze personnes de la majorité présidentielle, dont les quatre élus sortants du Modem, les autres étant tous des élus locaux », a précisé Renaud Muselier, faisant également état de membres de La République en marche (sept) et d’Agir, également partenaire de la majorité. Parmi les candidats de la majorité figurent Bertrand Mas-Fraissinet, référent LREM des Bouches-du-Rhône, et Graig Monetti, directeur de cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, mais pas en position éligible.

En revanche, la secrétaire d’Etat aux personnes handicapées Sophie Cluzel, ex-cheffe de file de LREM pour les régionales, n’y figure pas. « Elle a su faire preuve de responsabilité », a expliqué Renaud Muselier. Début mai, la main tendue par ce dernier à la majorité présidentielle, reprise au bond par le Premier ministre Jean Castex, qui avait annoncé le retrait de la liste Cluzel en évoquant une « recomposition politique », avait créé un psychodrame chez Les Républicains.

Après des débats acharnés, le parti avait finalement décidé de maintenir son soutien à Renaud Muselier à la condition qu’il renonce à accueillir des candidats de la majorité. Interrogé sur le risque d’un retrait du soutien de LR après la présentation de sa liste, Renaud Muselier a lâché : « Ils feront ce qu’ils ont à faire. Moi, j’ai ma liste et elle est solide. Quelle que soit leur couleur, leur appartenance, ils sont d’ici, ce sont des élus locaux ». Il a rappelé que « la colonne vertébrale » de sa liste était constituée par Les Républicains. Le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau et le député LR Eric Ciotti ont d’ores et déjà demandé à leur parti de retirer son soutien à Renaud Muselier.