Régionales en Hauts-de-France : Xavier Bertrand arrêtera la politique s’il perd la région
POLITIQUE•Pour le président des Hauts-de-France, l’élection régionale reste un prérequis pour aller à la présidentielle20 Minutes avec AFP
L'essentiel
- Xavier Bertrand est candidat à sa propre succession à la tête des Hauts-de-France.
- Il a aussi officialisé son intention de se présenter à la présidentielle de 2022.
- Xavier Bertrand a néanmoins assuré que sa vie politique serait terminée s’il perdait les élections régionales.
Le président (ex-LR) des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, candidat déclaré à la présidentielle, a assuré, vendredi, que sa vie politique serait terminée s’il perdait aux élections régionales de juin.
« C’est une question de légitimité » car « si six ans après [l’élection à la tête de la région] je n’ai pas la confiance » des électeurs des Hauts-de-France, « je ne peux pas aller solliciter la confiance de 67 millions de Français », a-t-il expliqué sur franceinfo.
« Ma primaire, ça sera le scrutin régional »
« Les choses sont très claires : si je perds, c’en sera terminé de ma vie politique », a ajouté celui qui se présente comme un candidat « libre, indépendant » des partis, même s’il garde de « bons rapports » avec son ancien parti Les Républicains.
Le 25 mars, Xavier Bertrand avait pris de court ses potentiels rivaux à droite en officialisant sa candidature à la présidentielle en réitérant son refus de passer par une primaire. « Ma primaire, ça sera le scrutin régional des Hauts-de-France », avait-il affirmé en août dernier à Corse Matin, dans l’interview où il engageait son premier pas vers une candidature.
Déroulant les grands axes du programme exposé dans une interview au Point la semaine dernière, Xavier Bertrand a dit vouloir proposer aux Français « un vrai rassemblement » et « une autre voie », autour du « rétablissement de l’autorité, de la valeur travail et d’un changement de société » à travers les « territoires ».
S’il est élu, il soumettra aux Français par référendum « à l’automne » 2022 une modification de la Constitution permettant de créer une peine de sûreté de 50 ans pour les auteurs d’actes terroristes.
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Sur la question migratoire, il a plaidé pour une politique de « quotas en fonction des métiers dont on a besoin » et la « fin du laxisme ». Il a aussi prôné de « mobiliser les entreprises » sur la question du temps de travail, avec l’idée que « si on travaille plus il faut forcément gagner plus ».