Najat Vallaud-Belkacem va devoir patienter « jusqu’au 2 avril » pour pouvoir repartir à la rencontre des électeurs. La candidate à la présidence d’Auvergne-Rhône-Alpes a suspendu lundi sa campagne de terrain après avoir été testée positive au Covid-19.

« Elle s’applique immédiatement la règle qui s’impose à toutes et à tous, en toutes circonstances : un isolement total de 10 jours. Testée régulièrement, tous ses contacts rapprochés au cours des 48 dernières heures sont prévenus », a précisé son équipe. L’ex-ministre de l’Education nationale de François Hollande, qui a fait sa déclaration « dans l’application "Tous anti-Covid" », a appelé « les Auvergnats, les Rhônalpins et tous les Français à faire preuve de la plus grande vigilance, de respecter tous les gestes barrières ».

EELV refuse de lui laisser la place

Najat Vallaud-Belkacem avait annoncé le 14 mars sa candidature aux régionales de juin dans une interview aux trois grands quotidiens de la région, Le Progrès, Le Dauphiné Libéré et La Montagne. Elle y avait dit vouloir incarner « une alternative » à la politique et à la gouvernance de Laurent Wauquiez (LR), qui s’était emparé de la région en 2016 et qu’elle taxe de « clientélisme » et de « court-termisme ». Outre le PS, sa liste rassemble le PRG, Cap écologie et la Gauche républicaine et sociale.

La candidate plaide pour une union de la gauche pour espérer déboulonner Laurent Wauquiez, en tête dans les sondages, mais la tête de liste EELV Fabienne Grébert lui a répondu ne pas voir « de raison » de se ranger derrière elle.