Sénatoriales 2020 : L'écologiste Monique de Marco élue en Gironde
ELECTIONS•La seule nouvelle tête en Gironde est cette écologiste de 66 ans, qui a obtenu 14,48 % des voix, devant LR et LREM20 Minutes avec AFP
L'écologiste Monique de Marco a été élue, ce dimanche, sénatrice de Gironde, aux dépens notamment de la candidate sortante de la majorité présidentielle, confirmant la nouvelle empreinte verte de ce département après la victoire de Pierre Hurmic aux municipales, à Bordeaux. Le succès de la candidate EELV a été le principal fait marquant des sénatoriales en Nouvelle-Aquitaine, où 23 sièges étaient à renouveler (dans 9 départements) et où l’équilibre n’a pas été bouleversé, avec 11 élus de gauche et 12 de droite et du centre, comme en 2014.
La gauche a perdu un siège en Charente au profit du président du Conseil départemental François Bonneau (DVD), mais en a gagné un dans la Haute-Vienne, où la division de la droite a profité aux deux socialistes.
Françoise Cartron (LREM) battue en Gironde
LREM, qui comptait deux sortants à l’échelle régionale, a vécu son principal échec en Gironde, où Françoise Cartron, élue comme socialiste en 2014 avant de s’arrimer au parti présidentiel, a été battue. Dans ce département, la seule nouvelle tête est une écologiste de 66 ans, Monique de Marco, professeure de technologie à la retraite, élue de Talence en banlieue de Bordeaux et dont l’engagement écologiste a commencé dans les comités antinucléaires dans les années 1980.
Sa liste a obtenu près de 14,48 % des voix, soit mieux que celle de la sénatrice LR sortante Florence Lassarade (10,5 %). La liste estampillée LREM a rassemblé 8,2 % des suffrages des grands électeurs. Les autres élus sont les socialistes sortants Laurence Harribey et Hervé Gillé (30,3 %), et les centristes sortants Nathalie Delattre et Alain Cazabonne (24,5 %).
Marie-Claude Varaillas, première sénatrice de la Dordogne
En Dordogne, le siège LREM, dont l’occupant – élu comme socialiste en 2014- ne se représentait pas, a été récupéré par une candidate communiste, Marie-Claude Varaillas, qui sera la première sénatrice de ce département sous la Ve République. Le désistement au 2e tour de la candidate LR au profit du député MoDem Jean-Pierre Cubertafon, soutenu par LREM, n’a pas suffi.
Comme en 2014, les Deux-Sèvres, la Vienne et la Corrèze ont élu deux sénateurs de droite, et la Creuse deux socialistes. En Charente-Maritime, un socialiste de 41 ans a remplacé un sortant DVG et les deux sortants LR ont rempilé.