POLITIQUERésultat législatives 2017: Quel futur pour NKM, perdante à Paris?

Résultat législatives 2017: Quel futur pour Nathalie Kosciusko-Morizet, perdante à Paris?

POLITIQUENathalie Kosciusko-Morizet, candidate LR dans la 2e circonscription de Paris, a été battue au second tour des élections législatives...
Anne-Laëtitia Béraud

A.-L.B.

La candidate Les Républicains Nathalie Kosciusko-Morizet a perdu au second tour des élections législatives. En ballotage défavorable, elle a été battue dans la 2e circonscription de Paris par Gilles Le Gendre, candidat La République en marche (LREM). La fin de la campagne a été marquée par l'agression de NKM par un homme, jeudi, lors d'un tractage sur un marché.

NKM s’est fait connaître pour son expertise dans les questions d’environnement

A 44 ans, NKM va-t-elle pointer au chômage ? La cheffe de file de la droite au conseil de Paris - qui a démissionné de la fonction publique - a confié mardi à plusieurs médias qu’elle n’avait pas de « plan B » en cas de défaite : « En n’ayant que mon seul mandat parisien, je vais devoir trouver un autre emploi pour vivre ».

Cette défaite est le premier gros revers de cette fille, petite-fille et arrière-petite-fille d’hommes politiques. Polytechnicienne, ancienne élève de l’École nationale du génie rural, des eaux et des forêts, titulaire d’un MBA, Nathalie Kosciusko-Morizet s’est rapidement fait connaître pour son expertise dans les questions d’environnement. Fonctionnaire au ministère de l’Economie à la fin des années 1990, elle est appelée par Jacques Chirac pour préparer son programme présidentiel en 2002.

Succession de ministères

Cette même année, elle devient députée en succédant à Pierre-André Wiltzer, alors nommé au gouvernement. Elue au conseil régional d’Ile-de-France en 2004, elle tente avec succès les législatives de 2007. Elle est nommée cette même année secrétaire d’État chargée de l’Écologie, avant d’être nommée en 2009 secrétaire d’État chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique. Entre 2010 et 2012, elle est ministre de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement.

Parallèlement à ses fonctions ministérielles, elle gagne la mairie de Longjumeau (Essonne) en 2008, qu’elle quitte en 2013. Avec la victoire de François Hollande en 2012, elle revient à l’Assemblée comme députée de l’Essonne. L’année suivante, elle est candidate à la mairie de Paris, s’inclinant face à la socialiste Anne Hidalgo.

François Fillon lui confie la 2e circonscription de Paris

Nommée en 2014 vice-présidente des Républicains, elle est débarquée de ce poste un an après, à cause de différends avec le président du parti Nicolas Sarkozy. Candidate malheureuse à la primaire de la droite en 2016, François Fillon lui confie la 2e circonscription de Paris pour y être candidate LR-UDI. Voix jugée centriste au sein de son parti, elle a affirmé plusieurs fois être dans une logique de la main tendue avec Emmanuel Macron.