Le candidat LREM Didier Martin accusé «d'escroquerie au jugement»

Législatives: Un candidat LREM accusé «d'escroquerie au jugement», une enquête ouverte

JUSTICELe candidat LREM Didier Martin est soupçonné d’avoir demandé à ses anciens employés de rédiger de faux témoignages pour faire licencier une salariée
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Le parquet de Dijon (Côte-d’Or) a ouvert une enquête préliminaire sur des faits de « tentative d’escroquerie au jugement » à l’encontre de Didier Martin, candidat La République en Marche (LREM) dans ce département aux prochaines élections législatives.

C’est l’ancienne directrice de l’Office du tourisme de Dijon qui est à l’origine de la plainte. Licenciée en 2015, elle poursuit en justice celui qui était alors le président de l’organisme.

De fausses attestations dans le cadre d’une affaire prud’hommale

Elle accuse le candidat du parti d’Emmanuel Macron « d’avoir influencé des salariés », afin que ceux-ci fournissent « des attestations en vue de consolider son dossier », dans le conflit qui opposait la salariée à son employeur devant le conseil des prud’hommes. Didier Martin a toujours « nié » avoir sollicité de faux témoignages, indique Le Dauphiné.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Des accusations de détournement d’argent public

L’accent bourguignon, le magazine local qui a révélé l’affaire, raconte également qu’à son arrivée à l’Office de tourisme en 2008, l’ancienne directrice avait dénoncé le comportement de Didier Martin. L’enquête met notamment l’accent sur « de nombreuses notes d’hôtels et de restaurants [qui] interrogent, réglées avec la carte bleue de l’Office du tourisme, donc de l’argent public ».

« Des allégations totalement infondées »

Celui qui est aussi adjoint au maire de Dijon devrait être entendu par la justice ce jeudi, annonce Le Bien Public. Pour l’intéressé, ces allégations qui mettent « en doute (sa) probité et (son) honnêteté » sont « totalement infondées ». Le représentant de la République en marche ! certifie dans un communiqué pouvoir produire des « éléments objectifs et précis qui l’attestent et qui (lui) permettront de poursuivre toute diffamation » : « Je suis convaincu que toutes ces personnes ont dit la vérité et qu’elles maintiendront leurs attestations écrites sur l’honneur. »