Le député LR sortant Thierry Mariani, candidat à sa succession dans la 11ème circonscription des Français de l'étranger (Europe de l'est, asie, pacifique) croit-il encore en ses chances de victoire? Sur son profil Twitter, l'élu a ainsi répondu à propos de sa localisation: «bientôt libre!!!!».

Samedi, lors du premier tour des législatives, Thierry Mariani a obtenu 18,78% des voix, contre 54,11% des voix pour la candidate de La République en marche Anne Genetet, selon les données publiées par le site France diplomatie. Un second tour doit désormais départager les deux candidats.

Marine Le Pen, présidente du FN, a appelé mardi dans un communiqué le gouvernement à «faire connaître précisément ses projets d'ordonnace bien sûr avant les élections législatives» quant à son projet de réforme du Code du travail. «Il revient (au gouvernement) la responsabilité de faire connaître précisément ses projets d'ordonnance, bien sûr avant les élections législatives. Il n'est pas concevable en effet que les Français élisent leurs députés et fassent un chèque en blanc à Emmanuel Macron, ignorant la sauce à laquelle la future loi Travail souhaite les manger» écrit l'eurodéputée et candidate dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais.

Le parquet de Dijon a ouvert une enquête préliminaire sur un candidat de La République en Marche (LREM) en Côte-d'Or, soupçonné de tentative d'escroquerie au jugement dans la procédure de licenciement d'une salariée, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Selon le mensuel L'Accent bourguignon, qui révèle l'affaire, Didier Martin, ex-président de l'Office du tourisme (OT) de Dijon et candidat REM dans la 1ère circonscription de Côte-d'Or, est visé par une plainte de l'ex-directrice de l'OT, Éléonore Lanet, licenciée en 2015. Elle lui reproche «d'avoir influencé des salariés» de l'Office «à rédiger des attestations en vue de consolider son dossier» de licenciement devant le conseil de Prud'hommes, ce que Didier Martin, également adjoint à la mairie de Dijon, conteste formellement. Chez En Marche!, on assure «qu'aux dernières nouvelles», Didier Martin «devait être entendu par la justice et qu'à ce stade la Commission nationale d'investiture n'a pas été saisie» de son cas.

Un village de Haute-Saône de 95 habitants, Bougey, refuse d’organiser le scrutin pour les élections législatives afin de protester contre l’absence de haut débit dans la commune, rapporte France bleu Bourgogne Franche-Comté. Comme le précisent nos confrères, la préfecture a menacé de sanctions les élus refusant d’organiser ce scrutin, mais jusqu’à maintenant sans succès… La situation pourra-t-elle se résoudre sans réquisitions ?

Le président LR de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand a des idées pour sa famille politique, le parti Les Républicains, et tient à le faire savoir. Mais, comme il l'a expliqué sur CNews, il les exposera après les législatives. Tout est dit. «Parfois je bous intérieurement oui c’est vrai. Mais n’empêche que je me tais car ce ne serait pas rendre service à nos candidats » a-t-il affirmé.

La Voix du Nord rapporte qu'un tractage pour les législatives s'est terminé, le 25 mai, par un coup de poing entre les militants de la France insoumise et le père du maire (DVD) d’Hesdin, dans le Pas-de-Calais. La scène a été filmée. Le récit de l'altercation à lire ci-dessous.

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L'enquête du site recensant des dérapages de candidats FN aux législatives sur les réseaux sociaux n'a pas reçu les compliments de Nicolas Bay, le directeur de campagne pour ces élections au FN. Sur franceinfo ce mardi, le secrétaire général du FN a réfuté que certains prétendants aient tenu des propos racistes, estimant au contraire qu'«ils disent la vérité». «Evidemment, ils disent la vérité sur l'immigration, sur l'islamisme, sur l'insécurité, mais ils ne tiennent pas du tout des propos racistes contrairement à ce qu'on entend», a-t-il notamment expliqué.

Elle avait dit qu'elle ne rempilerait pas à un ministère, mais finalement elle y est allée. La ministre des Outre-mer Annick Girardin brigue un troisième mandat de députée à Saint-Pierre-et-Miquelon, face à quatre candidats qui lui reprochent d'être revenue sur son engagement de ne plus faire partie d'un gouvernement. Anncik Girardin, 52 ans, est investie par le PRG (dont elle est vice-présidente) et le PS, et soutenue par la République en Marche (REM) dans cette collectivité de l'Atlantique nord. En cas de défaite, Annick Girardin serait privée de son ministère au niveau national et ne compterait plus de mandat au niveau local. En cas de victoire, c'est son suppléant Stéphane Claireaux, l'actuel député de l'archipel, qui siègerait à l'Assemblée Nationale tandis qu'elle resterait en poste rue Oudinot.

Sur Twitter, la Maire de Lille et mère des 35 heures a demandé mardi matin au gouvernement de clarifier le projet de loi Travail « avant les législatives », avant d’ajouter sur le réseau social que « c’est ça la démocratie ».

Le parti La République en marche! apparaît favorite des législatives, selon un sondage Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France* publié ce mardi. Le mouvement d’Emmanuel Macron allié au MoDem recueillerait 29,5% des intentions de vote au premier tour, devant Les Républicains et leurs alliés UDI (23%), le Front national (17%), la France insoumise (12,5%), et le PS allié au Parti radical de gauche (8,5%). La République en marche et le MoDem pourraient obtenir, en projection de sièges, entre 385 et 415 sièges, au-delà de la majorité absolue (289 députés).

*Enquête Ipsos/Sopra Steria réalisée sur internet du 2 au 4 juin auprès de 2.103 personnes inscrites sur les listes électorales constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, sélectionné selon la méthode des quotas.

Pour ces élections, nombre de candidats un peu coquins entretiennent le flou sur leurs étiquettes partisanes, se réclamant de la majorité présidentielle alors qu’ils n’ont pas été investis par le parti d'Emmanuel Macron... C’est notamment le cas dans la 11e circonscription de Paris: la République en marche (REM) a ainsi rappelé ce mardi que la ministre Marielle de Sarnez, confrontée à des candidatures dissidentes, était la seule investie par le parti d’Emmanuel Macron dans cette circonscription. Un rappel à l'ordre signé par la présidente du parti par intérim, Catherine Barbaroux.

Selon Le Monde, les partis ne jouent toujours pas la parité en politique (malgré la loi). Et les femmes sont le plus souvent candidates dans des circonscriptions imprenables… Ainsi, « on compte ainsi 64 % de femmes dans les circonscriptions très défavorables au parti Les Républicains (contre 34 % dans les plus favorables) » et « 59 % de femmes dans les circonscriptions très défavorables au FN et 35 % dans les plus favorables », affirme le quotidien. Par ailleurs, parmi les principaux partis, LR sont les seuls à ne pas respecter l’égalité femmes-hommes en matière de candidatures. Moins de 40 % candidats de la droite sont des femmes, alors que LREM, le FN et la France insoumise s’approchent de la parité, ajoute le quotidien.

Il existe «deux droites irréconciliables», a estimé mardi Benjamin Griveaux, porte-parole et candidat de la République en marche à Paris. L'homme a ici repris le concept de gauches «irréconciliables» théorisées par l'ancien Premier ministre PS Manuel Valls.

«Vous avez manifestement deux pensées qui ne sont pas réconciliables, vous avez deux droites irréconciliables», a-t-il déclaré sur Radio Classique, alors qu'il était interrogé sur la possibilité d'une scission du groupe Les Républicains à l'Assemblée, évoquée par le député LR Thierry Solère.

Interrogé ce matin sur France inter, David Rachline (FN) a estimé que le site qui a recensé les dérapages de candidats frontistes sur les réseaux sociaux n’a pas mené un travail « honnête ». Il estime que les personnes mises en cause n’ont pas eu droit à la parole pour se défendre. Le sénateur-maire de Fréjus a par ailleurs estimé que ce travail ne vise que des candidats du FN et pas les candidats qui concourent sous d’autres étiquettes politiques. Le frontiste a cependant estimé que si des propos sont avérés, des candidats pourraient perdre leur investiture.

Le candidat PS aux élections législatives dans les Yvelines a fustigé mardi «une sorte de Macronmania» «qui nous fait oublier les politiques» qu'Emmanuel Macron «va mettre en oeuvre». Sur France 2, l'ancien candidat à la présidentielle a par ailleurs reconnu que les socialistes vont «connaître probablement un échec» aux législatives.

L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve croit toujours à ce clivage. Il défend ainsi la présence de «parlementaires de la gauche de gouvernement à l'Assemblée nationale» pour que le quinquennat «ne s'engage pas dans une mauvaise direction». «Je ne crois pas que le clivage droite-gauche ait disparu dans ce pays. Et je pense qu'à un moment ou un autre il réémergera», a affirmé l'ancien Premier ministre sur RTL.

Le site Buzzfeed News a épluché les commentaires des candidats FN aux élections législatives sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter). Et selon le site, sur les 573 candidats que présente le Front national à ces élections, «une centaine poste, aime ou partage des contenus homophobes, antisémites, islamophobes ou racistes». Parmi ces commentaires, sont notamment évoqués « lobby juif », « banania » pour désigner une personne noire, ou encore « connards de Français ». Certains de ces commentaires tombent sous le coup de la loi.

Pour l'ancien candidat à la présidentielle, ces élections législatives représentent un défi de taille. Dans cette quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, il est candidat à sa propre succession pour la quatrième fois d’affilée. Mais le Béarnais se retrouve face à un candidat UDI et un autre issu du mouvement d’Emmanuel Macron…

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Toute la journée, suivez avec nous les grands événements politiques, à cinq jours du premier tour des élections législatives. N'hésitez pas à poser vos questions dans les commentaires ci-dessous, on vous répondra au mieux.

Premier fait de la journée: le jackpot en vue pour les candidats d'En Marche! chez les Français de l'Etranger. En effet, la République en Marche, le mouvement d'Emmanuel Macron, est bien parti pour remporter la plupart des onze circonscriptions des Français de l'étranger. LREM arrive en tête dans 10 des 11 circonscriptions (sauf la 9è) dans un scrutin marqué par une forte abstention, selon les résultats dévoilés lundi.

La députée PS sortante, Axelle Lemaire, est ainsi en difficulté: l’ancienne secrétaire d’Etat n’a obtenu que 9,83 % des voix au premier tour. Un second tour (16 et 17 juin) sera nécessaire puisque du fait de la faible participation, les candidats n'atteignent pas la barre de 25% des inscrits. Près de 1,3 million de Français de l'étranger étaient appelés à voter pour élire 11 députés sur 577.