VIDEO. Législatives: Boutih (PS) a sollicité l'investiture En marche!, Savary (PS) aimerait le faire
POLITIQUE•Malek Boutih a fait sa demande « dimanche par internet »…20 Minutes avec AFP
Tout comme Manuel Valls, dont il est proche, le député PS de l’Essonne Malek Boutih, a dit ce mardi qu’il avait sollicité l’investiture d’En marche ! pour les législatives. De son côté, Gilles Savary a lui indiqué qu’il préférerait être investi par le mouvement d’ Emmanuel Macron mais s’est inquiété des « règles intransigeantes » en matière de candidature.
Malek Boutih a dit à des journalistes avoir fait sa demande « dimanche par internet », comme le demande le mouvement. « Ce qui compte c’est pas les formulaires, c’est de savoir si un certain nombre de personnalités, comme Manuel Valls ou moi, on est utiles pour une majorité présidentielle », a-t-il déclaré dans les couloirs de l’Assemblée.
Une « recomposition du PS impossible »
L’ancien Premier ministre, député de la 1re circonscription de l’Essonne, a annoncé qu’il serait « candidat de la majorité présidentielle » aux élections législatives. Il souhaite s’inscrire dans le mouvement fondé par Emmanuel Macron, rebaptisé La République en marche. Ce Parti socialiste est mort « il est derrière nous » et « doit se dépasser », estime-t-il.
« Manuel Valls n’est plus dans un objectif de recomposition du PS. Cette recomposition est malheureusement impossible, le débat politique n’aura plus lieu à l’avenir au PS », a déclaré Malek Boutih, élu de la 10e circonscription de l’Essonne.
De son côté, le député réformateur de Gironde, Gilles Savary, investi par le PS, a dit qu’il « préférerait être candidat En marche ! » mais a déploré « les règles intransigeantes » du mouvement en matière de candidature.
Gilles Savary n’a « pas l’assurance d’être investi »
« Je préférerais être candidat En marche ! mais je n’ai pas l’assurance d’être investi (…) Emmanuel Macron veut faire table rase du passé mais cela risque d’être au détriment de sa future majorité », a dit l’élu de la 9e circonscription de Gironde.
« D’habitude, un président regarde la situation de chaque circonscription car il n’y en a pas deux pareil. Là, il applique la même règle pour tous. L’élection risque de devenir une loterie à gauche, ce qui favorisera la droite la plus opposée à Macron », a affirmé l’ancien rapporteur d’un des volets de la loi Macron.