Présidentielle: En Marche! se met en route pour les législatives
POLITIQUE•Le président élu, Emmanuel Macron, a démissionné du parti fondé il y a 13 mois…C. Ape. avec AFP
L’accession d’Emmanuel Macron à l’Elysée était « le premier acte de la refondation de notre vie politique ». Ce lundi, le secrétaire général Richard Ferrand a dévoilé lors d’une conférence de presse la feuille de route d’ En Marche ! pour les législatives mais aussi parlé de l’avenir du parti.
Un nouveau nom pour « changer d’assise »
Ainsi, le deuxième acte sera celui de « la constitution lors des élections législatives d’une majorité de changement », a-t-il déclaré. Pour le parti fondé il y a 13 mois, le but est simple, « disposer d’une majorité absolue afin que le président et son gouvernement disposent des moyens nécessaires pour être en œuvre le projet pour lequel Emmanuel Macron a été élu ».
Pour mener ce projet, Catherine Barbaroux a été nommée à la présidence du parti par intérim, a déclaré Richard Ferrand, après avoir annoncé la démission d’Emmanuel Macron ce lundi midi lors d’une réunion extraordinaire du conseil d’administration.
Dès qu’il sera investi, le nouveau président sera lui concentré sur sa tâche et sera à pied d’œuvre pour promouvoir la candidature de Paris aux Jeux Olympiques de 2024. Il se rendra au musée du Petit Palais pour une réception dans le cadre de la visite des membres du Comité international olympique (CIO) dans la capitale, selon les informations de BFMTV.
Cap sur les législatives
Le parti En Marche !, lui, va donc changer de dirigeant mais aussi de nom, et sera rebaptisé « La République En Marche » pour « changer son assise ». Son congrès fondateur se tiendra avant le 15 juillet prochain.
Les candidats de « La République en marche », seront investis pour les législatives avant jeudi midi dans chacune des 577 circonscriptions, a ajouté Richard Ferrand. La moitié d’entre eux seront issus de la société civile. Des candidats n’ayant eu « aucun mandat politique de toute sorte » auparavant précise-t-il. La parité sera également respectée.
Pour l’heure, seuls 14 noms de candidats ont été dévoilés. Richard Ferrand a précisé que les 577 candidats avaient déjà été retenus par la commission d’investiture du parti mais qu’il restait encore « des vérifications » à faire d’ici jeudi dans une « dizaine » de circonscriptions.