REACTIONPoutine exhorte Macron à «surmonter la méfiance mutuelle»

Présidentielle: Poutine exhorte Macron à «surmonter la méfiance mutuelle»

REACTIONLe président russe a réagi à l’élection d’Emmanuel Macron ce lundi matin…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le président russe Vladimir Poutine a exhorté ce lundi le président français élu Emmanuel Macron à « surmonter la méfiance mutuelle » entre Paris et Moscou de façon à combattre ensemble « la menace croissante du terrorisme et de l’extrémisme violent ».

« Les citoyens français vous ont fait confiance pour diriger le pays dans une période difficile pour l’Europe et pour l’ensemble de la communauté internationale. La menace croissante du terrorisme et de l’extrémisme violent s’accompagne de l’escalade de conflits locaux et de la déstabilisation de régions entières », écrit le président russe dans un message de félicitations rendu public par le Kremlin.

Les « intérêts fondamentaux de la Russie et du peuple français »

« Dans ces conditions, il est particulièrement important de surmonter la méfiance mutuelle et d’unir nos forces pour assurer la stabilité et la sécurité internationales ».

Vladimir Poutine s’est déclaré prêt « à agir ensemble de façon constructive sur les problèmes bilatéraux, régionaux et mondiaux actuels, se déclarant certain que cela répondrait aux intérêts fondamentaux de la Russie et du peuple français », a précisé le Kremlin.

Le fait que Vladimir Poutine ait reçu lors de la campagne électorale Marine Le Pen, la rivale d’Emmanuel Macron, a été largement perçu comme une manifestation de soutien à la candidate d’extrême droite. Le Kremlin a toutefois réfuté une telle interprétation.

Des relations tendues

« Vladimir Poutine souhaite [à Emmanuel Macron] bonne santé, prospérité et succès » comme chef d’Etat, a encore indiqué le Kremlin.

Les relations entre la France et la Russie sont actuellement tendues, en raison notamment de la situation en Ukraine et à la suite des sanctions économiques sévères imposées par l’UE à l’encontre de Moscou après l’annexion par Moscou de la péninsule ukrainienne de Crimée.

Le dossier syrien divise également les deux pays, Moscou soutenant le président Bachar al-Assad, dont Paris souhaite le départ à terme.