TERRORISMEMacron, Le Pen et Fillon annulent leurs déplacements après la fusillade

VIDEO. Attentat sur les Champs-Elysées: Macron, Le Pen et Fillon annulent leurs déplacements

TERRORISMELes candidats ont annoncé avoir annulé des visites prévues dans le cadre de leur campagne après l’attaque survenue jeudi soir sur les Champs-Elysées à Paris…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Marine Le Pen et François Fillon ont annulé jeudi soir des déplacements de campagne prévus vendredi, après l’annonce d’une attaque ayant tué un policier sur les Champs-Elysées, a-t-on appris auprès de leurs équipes. Dans la soirée, Emmanuel Macron a annoncé qu'il faisait de même.

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Marine Le Pen devait se rendre dans un refuge pour animaux à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire). « C’est bien sûr annulé », a indiqué Florian Philippot à l’AFP. François Fillon comptait lui rassembler une partie de son équipe de campagne à Chamonix.

>> A retrouver par ici toutes les informations sur l’attaque de ce jeudi soir

Déplacements annulés, mais possibles allocutions

« On est en face d’un acte dont on ne peut pas encore totalement qualifier la nature mais enfin qui ressemble terriblement à un acte terroriste par les événements qui se sont produits », a déclaré le candidat juste avant queFrançois Hollande ne s’exprime.

« On nous laisse entendre qu’il y a d’autres violences ailleurs dans Paris donc je voudrais dire que, moi, dans ces conditions, j’annule les déplacements qui étaient prévus dans ma campagne », a-t-il dit. Le porte-parole du ministère de l’Intérieur a démenti qu’il y ait eu d’autres violences commises jeudi soir à Paris.

« J’aurai l’occasion de m’exprimer dans la journée » de vendredi, a ajouté François Fillon, expliquant que « la lutte contre le terrorisme doit être la priorité absolue du prochain président de la République ».

En conclusion de l’émission de France 2, l’ex-Premier ministre a estimé qu’il « n’y a pas lieu de poursuivre ce soir et demain la campagne électorale » car « nous devons d’abord manifester notre solidarité » avec les policiers et « avec une population française qui est à juste titre de plus en plus inquiète devant la multiplication des actes terroristes ».