MINISTERESLa majorité de Fillon ira de Sens Commun à Baroin

Présidentielle: La majorité de François Fillon ira de Sens Commun à François Baroin

MINISTERESFrançois Fillon en a profité pour expliquer son ras-le-bol à l’encontre des journalistes…
Lucie Bras

Lucie Bras

Toutes les sensibilités seront représentées dans son gouvernement. François Fillon a expliqué ce mardi vouloir former une majorité allant de Sens commun à François Baroin.

Le candidat Les Républicains s’est expliqué sur Europe 1 ce matin. « Je ne supporte pas la police de la pensée », affirme-t-il. » J’ai dans ma majorité potentielle à la fois Sens Commun et François Baroin, à la fois des gens qui sont très à droite et Nathalie Kosciusko-Morizet et ils ont tous vocation à faire partie de cette majorité, et donc ils ont tous vocation le cas échéant à faire partie du gouvernement », a déclaré Fillon sur Europe 1.

« C’est comme ça qu’on gouverne un pays. C’est en ayant une majorité de Français. Il n’y a pas de majorité de Français si on reste uniquement sur un créneau idéologique », s’est justifié l’ancien Premier ministre.

Siffler les journalistes

« Je pense que si je gagne cette élection présidentielle, ce sera en partie à cause de cette police de la pensée. Je pense que les Français ne supportent pas cette idée qu’il y aurait des Français de seconde zone. Un mélenchonien, ça vaut quatre fois un Sens commun ? Qu’est-ce que ça veut dire ? », a ajouté François Fillon.

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Interrogé sur les sifflets à l’encontre des journalistes dans ses meeting, le candidat des Républicains a répondu : « si la presse se fait siffler ce n’est pas à ma demande, au contraire. Il faut juste aussi vous poser parfois la question si vous avez zéro responsabilité dans cette situation », explique le candidat dont la campagne a été marquée par les affaires.

« Pendant trois mois, on a fait du "Fillon bashing" tous les jours, tous les jours. La moindre information des officines Mediapart ou du Canard enchaîné, elle est sur vos antennes avant même que vous ayez vérifié qu’elle existe et qu’elle correspond à une réalité. Donc il y a un peu de colère chez les militants qui sont des hommes et des femmes engagés, qui ont eu l’impression à un moment que la victoire allait leur échapper, que l’alternance n’aurait pas lieu, que j’allais peut-être même être contraint à un moment de retirer ma candidature. »

François Fillon, candidat de la droite à l’élection présidentielle, s’est déclaré « absolument convaincu d’être au second tour » à Nice lundi.