DEFECTIONHamon ne s'«attendait pas à ce qu'il y ait autant de trahisons»

Présidentielle: Après le ralliement de Le Drian à Macron, Hamon dénonce une «trahison»

DEFECTIONMais le candidat socialiste « ne lui en veut pas »…
Benoît Hamon lors de son meeting à Bercy le 19 mars
Benoît Hamon lors de son meeting à Bercy le 19 mars - CHAMUSSY/SIPA
Clémence Apetogbor

C. Ape. avec AFP

S’il ne « constitue pas une surprise », ce ralliement est un coup dur pour Benoît Hamon, qui peine à rassembler sa famille politique. Le candidat socialiste à l’élection présidentielle ne s'« attendait pas » à « autant de trahisons », a-t-il déclaré ce vendredi sur Europe1, interrogé sur le ralliement du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian à Emmanuel Macron.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de trahisons. Parce que ce sont des trahisons, des trahisons pas de moi, je ne demande rien, mais d’une histoire, de valeurs que nous représentons, de la place qui doit être celle de la gauche », a déclaré Benoît Hamon.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« Il y a deux gauches aujourd’hui en France »

« Moi je n’ai pas l’habitude d’être impressionné par l’air du temps, c’est le destin des feuilles mortes, l’air du temps. Je suis un combattant », a-t-il assuré. « Même quand j’observe que les vents sont mauvais, je combats, je ne combats pas pour moi, j’ai parfaitement conscience de la difficulté de la tâche, mais je ne la redoute pas ».

« Il y a deux gauches aujourd’hui en France vis-à-vis desquelles je veux prendre mes distances », a-t-il affirmé, visant tour à tour ses adversaires Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.

« Celle qui pour gouverner renonce à être de gauche et qui demain pour gouverner pourrait, comme je l’entends (chez) certains, baisser l’ISF, augmenter la pression sur les chômeurs, baisser le nombre de fonctionnaires, faciliter le licenciement, ça, ça n’est pas la gauche, et si pour garder le pouvoir ou exercer le pouvoir il faut faire cela, (…) moi je ne le ferai pas », a-t-il développé.

Un ralliement de premier choix pour Macron

Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a confirmé vendredi dans Ouest-France son soutien à Emmanuel Macron, un ralliement de poids critiqué par Benoît Hamon qui accuse ce pilier du gouvernement de trahir le vote de la primaire PS.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Il fait l’éloge d’un candidat qui « allie le volontarisme - refuse l’inaction, la rente, le déclinisme - et le pragmatisme en proposant des actions réalistes et financées ». « Mon choix est conforme à mon histoire, à mes convictions », et face au risque que « la candidate du Front national soit en tête au premier tour (…), Emmanuel Macron est pour moi le seul qui porte les valeurs qui sont les miennes », insiste le président de la région Bretagne.

C’est le seul ralliement qu’avait publiquement souhaité le candidat d'En Marche !. «Je suis toujours heureux qu’il y ait des femmes et des hommes de conviction qui nous rejoignent », a réagi par avance Emmanuel Macron, jeudi dans l’Yonne.

« Jean-Yves Le Drian, c’est un responsable politique pour lequel j’ai beaucoup de respect et qui, en Bretagne, a construit justement une majorité de projet qui est assez voisine de la démarche qui est la nôtre », a-t-il relevé.