PRESIDENTIELLEAffaire Fillon: Ce qu'il faut retenir du discours du candidat LR

VIDEO. «La France est plus grande que mes erreurs»... Retour sur le discours de François Fillon

PRESIDENTIELLEFrançois Fillon s’est exprimé ce mercredi depuis son QG parisien pour annoncer, à nouveau, qu’il maintient sa candidature présidentielle…
Laure Cometti

Laure Cometti

Beaucoup de bruit pour pas grand-chose de nouveau. Après l’annulation à la dernière minute de sa visite au Salon de l’agriculture et l’annonce d’une allocution à midi ce mercredi, François Fillon avait suscité une foule de questions sur le maintien de sa candidature dans la course à l’Elysée. Son discours de huit minutes, prononcé avec une demi-heure de retard, ne change finalement rien malgré sa prochaine mise en examen. En voici l’essentiel.

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« Je ne me retirerai pas »

S’il a fallu attendre le milieu du discours pour entendre cette phrase, le ton était donné dès les premiers mots du candidat. « Je ne céderai pas. Je ne me rendrai pas. Je ne me retirerai pas. » Au moins, comme ça, c’est clair.

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Convoqué chez le juge le 15 mars en vue d’une mise en examen

C’est l’information clé de cette conférence et certainement la cause de sa tenue. François Fillon a reçu une convocation devant les juges le 15 mars, en vue d’une mise en examen. Le candidat de la droite dit qu’il s’y rendra. S’il refusait, la justice ne pourrait user d’aucune force coercitive pour l’y contraindre.

Critique d’une enquête « à charge »

François Fillon n’a pas changé d’un iota son discours sur l’enquête dont lui, sa femme, et deux de ses enfants font l’objet et qui est selon lui « à charge ». « Je n’ai pas été traité comme un justiciable comme les autres », a-t-il affirmé, critiquant les juges comme les médias.

Le candidat a de nouveau nié les accusations de détournement d’argent public et d’emplois fictifs. « Je ne reconnais pas les faits. Je n’ai pas détourné d’argent public », a-t-il insisté, assurant qu’il « démontrerait » son innocence.

« La France est plus grande que nous, plus grande que mes erreurs »

Seule nouveauté dans la défense du candidat, un ton épique. Dans une envolée anaphorique, François Fillon s’est posé comme le défenseur d’intérêts supérieurs aux siens, ceux de la nation et de la démocratie.

« La France est plus grande que nous.

Elle est plus grande que mes erreurs.

Elle est plus grande que les partis pris d’une large part de la presse.

Elle est plus grande que les emballements de l’opinion elle-même. »

« Je vous demande de résister »

Pour finir, le candidat en a appelé « au peuple Français ». Il a également assuré que sa famille (personnelle) et sa « famille politique » résisteront. Une façon de tenter de faire taire les doutes au sein du clan Les Républicains.