Elections régionales: Philippe Richert, un Alsacien pour la grande région Est
PORTRAIT•Le candidat Les Républicains-UDI-Modem, président sortant du conseil régional d'Alsace, va désormais gouverner la Lorraine et la Champagne-Ardenne...A.I. avec AFP
Seul président de droite depuis 2010, l’Alsacien Phillipe Richert (Les Républicains), 62 ans, va davantage regarder vers le centre de la France en direction de la Lorraine et la Champagne-Ardenne.
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Sur le plan politique aussi, Philippe Richert est attaché au centre : c’est d’ailleurs en tant que tête de liste Les Républicains-UDI-Modem qu’il mène campagne aux régionales. Cet ancien professeur de sciences naturelles (il est remarqué pour ses convictions environnementales), qui a grandi dans une famille modeste d’ouvriers paysans, a commencé sa carrière politique à l’UDF, avant de rallier l’UMP en 2002. Considéré comme modéré, c’est sous l’aile du centriste Adrien Zeller qu’il fait son apparition en politique.
Fort de son alliance avec les centristes durant ces élections régionales, l’Alsacien avait fait savoir qu’il ne voulait plus de Nadine Morano sur sa liste en raison des propos de l’eurodéputée sur la « race blanche ».
L’homme des collectivités territoriales
Philippe Richert garde finalement un lien avec les collectivités territoriales : ministre chargé des collectivités territoriales de François Fillon (2010-2012), il a siégé au Sénat de 1992 à 2010 et dirigé le conseil général du Bas-Rhin de 1998 à 2008, puis la région Alsace à partir de 2010.
A la tête de l’Alsace justement, il a tenté d’innover en proposant de regrouper les deux départements et le conseil régional d’Alsace en une collectivité unique, mais ce projet a été rejeté par un référendum local en avril 2013. Philippe Richert devra ensuite conjuguer avec la fusion de l'Alsace, la Lorraine et la Champagne-Ardenne dans le cadre de la réforme territoriale, à laquelle il a d’abord été opposé.
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Opposé au candidat de gauche Jean-Pierre Masseret et à celui du Front national Florian Philippot, Philippe Richert a été élu avec environ 46 % des voix au second tour des régionales 2015 dans le Grand Est, selon les premières estimations.