Municipales 2014: A Montpellier, la droite a «un espoir inouï »
INTERVIEW•Jacques Domergue, le candidat de l'Union de la droite, est arrivé troisième du premier tour...Jérôme Diesnis
Jacques Domergue (Union de la droite) peut conquérir une mairie perdue en 1977. Crédité de 22, 72% des voix dimanche, il espère un report favorable pour gagner cette quadrangulaire. Le candidat UMP est en meeting ce jeudi (19 h) salle Pagezy.
Pensiez-vous être en capacité de gagner cette ville seul?
Toutes les conditions étaient réunies avec une gauche divisée, son horrible bilan national, l'absence de Frêche, les énormes difficultés de la ville. Aujourd'hui, je suis celui qui dispose de la plus grande réserve de voix. Avec au minimum 3 des 4, 5% réalisés par Joseph Francis (UDI), mon total est supérieur à celui de Moure. Ils vont se neutraliser à gauche. C'est un espoir inouï d'assister à la victoire de la droite.
Joseph Francis avait pourtant claqué la porte avant le premier tour?
Il a fait une très belle campagne et nous aurions fusionné s'il avait dépassé les 5 % au premier tour. Mais le vote de l'alternance passe par moi et mes adjoints. Je dois faire comprendre aux électeurs du FN que France Jamet n'est pas en mesure de gagner. Beaucoup de gens m'appellent pour me dire qu'ils ont voté Saurel au premier tour parce qu'il portait une espérance. Mais ils se sentent clairement trahis.
Vous lui avez pourtant proposé de prendre la tête de liste?
Mais je ne connaissais pas le sectarisme de ces hommes! Maintenant, les gens savent qu'il y a deux listes de gauche. Saurel reste socialiste et proposera la présidence de l'agglomération à Levita. Les bras m'en sont tombés. Ils ont jeté Mandroux pour son âge et prennent quelqu'un de plus âgé. Levita, c'est l'homme qui a fait peser la fiscalité sur les épaules des Montpelliérains, c'est le patron de la Serm qui les exproprie et se fait de l'argent sur leur dos. Le voir avec un tel bilan à la tête de l'agglo, c'est impensable.
Pourquoi voter pour vous?
Dans les débats comme dans la capacité à gérer une structure comme l'ICM, les Montpelliérains ont compris que j'avais la capacité à être maire. Face à moi, les deux socialistes ont montré leur vrai visage : Moure parce que sa compétence est très limitée et qu'il n'est pas Montpelliérain, Saurel parce qu'il prétend être un homme neuf alors qu'il est aux affaires depuis 20 ans.