Elimination, maintien ou fusion: Le mode d’emploi du second tour

Si au premier tour, aucune liste n’a remporté la majorité absolue des suffrages exprimés, autrement dit un score d’au moins 50 %, un second tour est organisé dimanche 30 mars. Dans quels cas les listes sont éliminées, peuvent se maintenir ou fusionner?

Second tour, mode d’emploi:

Elimination directe

La liste qui n’a pas atteint 5 % au premier tour ne peut ni avoir d’élus ni se faire rembourser ses frais de campagne par l’Etat. Si dès le premier tour le maire est élu, la répartition à la proportionnelle du conseil municipal se fait sans les listes qui n’ont pas dépassé cette barre fatidique des 5 %. En cas de second tour, elle ne peut même pas fusionner.

La fusion

Elle concerne donc toutes les listes qui ont dépassé les 5 %. Les nouvelles listes doivent être déposées en préfecture avant mardi à 18h. La négociation est donc très rapide. Cela permet aux petites listes de placer quelques élus dans les plus grosses listes. Encore faut-il, rappelle le site internet de Ouest-France, que toutes les parties le désirent. En cas de fusion, le responsable habilité à déposer la déclaration de candidature de la liste fusionnée est le responsable de la liste «d’accueil», c’est-à-dire la liste qui conserve au second tour le même candidat tête de liste ou, à défaut, le plus grand nombre de candidats sur la liste fusionnée.

Le maintien

Toutes les listes ayant fait au moins 10 % ont le droit de se maintenir au second tour. Il y a donc possibilité d’avoir trois listes (triangulaire), quatre (quadrangulaire), voire exceptionnellement cinq listes (pentagulaire). Toute liste qui se maintiendrait doit faire plus de 5 % au second tour pour avoir des élus.