MUNICIPALESVIDEO. A Montpellier, le vélo cherche sa place

VIDEO. A Montpellier, le vélo cherche sa place

MUNICIPALESLes modes doux ont le vent en poupe chez les candidats...
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis

Ils sont d'accord sur un sujet : « La place de la voiture est trop importante en ville, résume Muriel Ressiguier, tête de liste Front de gauche. On doit revoir la part des transports en commun, et favoriser le transport doux. » Les huit candidats étaient invités, vendredi soir, par l'influente association VéloCité, à débattre de la place de la bicyclette dans leur programme. Cinq d'entre eux étaient présents. Le nouveau parti anticapitaliste, Georges Piccolo et le Front national n'ont, en revanche, pas répondu à l'invitation.

Des vélomagg' électriques

A Montpellier, la part modale du vélo atteint péniblement les 5 %. Un chiffre que les uns et les autres entendent, au minimum, doubler. « La porter entre 10 et 15% », pour Stéphanie Jannin, numéro 2 sur la liste de Philippe Saurel (divers gauche) ou « atteindre 20 % à l'horizon 2020 » pour le député Jean-Louis Roumegas, colistier de Jean-Pierre Moure (PS / EELV).

Et si vous preniez le téléphérique en ville ? - Le 03/03/2014 à 14h00

Pour se donner les moyens d'y parvenir, le budget vélo s'élèverait de 12 à 15 € par habitant, pour François Vasquez, numéro 3 de la liste de Joseph Francis (UDI). Un budget estimé à 2 millions d'euros pour Jean-Louis Roumegas et jusqu'à 2, 5 millions pour Thierry Decroix, 65e sur la liste de Jacques Domergue (UMP/UDI). Parmi les mesures, Jean-Louis Roumegas évoque l'ambition de mettre à disposition des vélos à assistance électriques et de « porter à 800 le nombre de places réservées au vélo dans le futur parking Saint-Roch ». Il explique également qu'une sécurisation de l'axe des rues Saint-Louis, Doria et Gerhardt, point noir à Montpellier, sera réalisée. « Un vieux rêve », sourit l'animateur de VéloCité.


■ Plus de cohérence sur les pistes cyclables

A Montpellier, nombre de pistes cyclables s'arrêtent nulle part. « L'un de nos objectifs est d'assurer leur continuité jusqu'aux communes environnantes », souligne Stéphanie Jannin. Des pistes « à sécuriser ou à partager avec les piétons sur des trottoirs agrandis », précise Muriel Ressiguier. « En ville, ces pistes sont totalement justifiées dans les voies interquartiers pour relier les zones habitées limitées à 20 ou 30 km/h », note Jean-Louis Roumegas.