UMPParis: Charles Beigbeder annonce constituer une liste dissidente à celle de NKM

Paris: Charles Beigbeder annonce constituer une liste dissidente à celle de NKM

UMPL'homme d'affaires donnera le 7 janvier des précisions sur ses intentions concernant les munucipales...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Une des «manoeuvres» dénoncées par NKM?L'homme d'affaires Charles Beigbeder a annoncé samedi, sur BFM-TV, vouloir constituer une liste de droite «libre et indépendante» pour les élections municipales à Paris, dissidente de celle conduite par Nathalie Kosciusko-Morizet

Charles Beigbeder, proche du président de l'UMP Jean-François Copé et évincé cette semaine de la deuxième place sur la liste de droite dans le VIIe arrondissement, a ajouté qu'il donnerait le 7 janvier des précisions sur ses intentions.

«Puisqu'on a une liste de Nathalie (Kosciusko-Morizet, ndlr) qui se déporte un peu vers le centre avec son alliance avec le Modem, on va occuper l'espace entre le FN qui en effet grignote des parts de marché - c'est très dangereux - et Nathalie Kosciusko-Morizet, et ceci nous permettra au second tour de faire un rassemblement plus large pour battre (Anne) Hidalgo», maire-adjointe de Paris et candidate socialiste, a-t-il expliqué.

Avec la liste menée par Nathalie Kosciusko-Morizet «évidemment il y a beaucoup de mécontents, mais il y a aussi une ligne politique qui ne représente pas toutes les sensibilités de la droite et du centre à Paris», a-t-il estimé.

«Certains de mes mots ont dépassé ma pensée»

A la question «vous allez présenter une liste dissidente ?», Charles Beigbeder a répondu : «dissidente si vous voulez, mais libre et indépendante».

«On est en train de s'organiser avec un certain nombre de Parisiens qui veulent s'engager, des membres de la société civile qui ne sont pas forcément des professionnels de la politique et puis aussi des politiques (...), on annoncera tout ça le 7 janvier», a-t-il ajouté.

Charles Beigbeder avait déclaré mardi, après son éviction, que NKM avait «perdu», victime du «retour de la vieille garde de la droite parisienne».

«C'est clair que j'étais un peu furieux mardi, peut-être que certains de mes mots ont dépassé ma pensée», a-t-il commenté samedi. «Ce que je veux c'est battre la gauche», a-t-il répété.