Mobilité interne : les clés de la réussite

Mobilité interne : les clés de la réussite

Impression de routine, désir de monter en grade, envie de prendre davantage de risques : telles sont les principales raisons qui incitent les salariés à évoluer au sein de leur entreprise. De multiples opportunités peuvent leur être proposées en interne.
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Impression de routine, désir de monter en grade, envie de prendre davantage de risques : telles sont les principales raisons qui incitent les salariés à évoluer au sein de leur entreprise. De multiples opportunités peuvent leur être proposées en interne. « L’évolution la plus classique est de passer d’un poste d’exécutant à une fonction de management », explique Isabelle Mounier-Kuhn, directrice du cabinet de conseil en ressources humaines Eos. Autres occasions de progresser dans l’entreprise : décrocher un contrat d’expatrié, avoir recours à la mobilité géographique ou changer de service, de métier ou de filiale. « Dans certains grands groupes, tels que L’Oréal ou Unilever, les salariés sont invités à changer de poste tous les trois ou quatre ans, sous peine de rater une marche et d’être pénalisés dans leur ascension professionnelle », détaille Isabelle Mounier-Kuhn. Dans d’autres entreprises, l’évolution des salariés est moins cadencée et dépend surtout des souhaits individuels. Pour déterminer la direction que vous désirez donner à votre carrière, posez-vous les bonnes questions. Quelles fonctions seriez-vous capable d’occuper ? Certains postes vont-ils se libérer prochainement ? Quelles sont vos contraintes personnelles ? Que souhaiteriez-vous devenir dans dix ans ? En consultant régulièrement les offres d’emploi proposées en interne sur l’Intranet de votre entreprise, vous pourrez également mieux connaître ses différents métiers et cibler les postes qui vous correspondent. Si vous ne parvenez pas à faire le point sur vos aspirations, n’hésitez pas à effectuer un bilan de compétences. Delphine Bancaud

13% des cadres ont changé de poste au sein de leur entreprise en 2003, selon l’enquête mobilité de l’Apec de 2004.