ÉCONOMIEToys'R'Us envisage 200 à 250 licenciements, un plan social «indécent»

Toys'R'Us: L'enseigne envisage 200 à 250 licenciements, un plan social «indécent» pour les syndicats

ÉCONOMIELes syndicats dénoncent un plan de sauvegarde de l’emploi « dérisoire »...
Un magasin Toys r us, le 13 mars 2018.
Un magasin Toys r us, le 13 mars 2018. - Richard B. Levine/NEWSCOM/SIPA
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

En plein redressement judiciaire, Toys’R’Us France prévoit de licencier entre 200 et 250 personnes. Les syndicats ont dénoncé ce mardi un plan social « indécent », soumis aux offres de reprise pour l’entreprise.

La filiale du géant américain de la distribution de jouets, qui compte 1.167 employés, a été placée en redressement judiciaire en juillet. Selon les syndicats CFDT et CGT, les salariés sont « condamnés » par un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) au budget « dérisoire » de « 1.000 euros par salarié ».

« Le dialogue social est là »

Dans un communiqué, les représentants du personnel et les syndicats en appellent « à la responsabilité de l’entreprise pour augmenter substantiellement le montant du budget » du PSE. Pour cela, ils comptent sur « les candidats à la reprise » et sur « les pouvoirs publics ».

« Le fait qu’il y ait des licenciements, ce n’est pas un secret de polichinelle, mais ces chiffres ne sont que spéculation », a expliqué Pierre Charreteur, directeur général de la filiale française. « Un PSE, ça se négocie entre administrateurs et syndicats, et le dialogue social est là, on discute ».

Trois candidats en lice

Le DG de Toys’R’Us a précisé que « les offres des repreneurs [avaient] légalement jusqu’à 48 heures avant l’audience pour être améliorées ». Trois candidats ont pour l’instant déposé une offre « globale » au tribunal de commerce d’Evry pour racheter l’enseigne française.

Numéro un de la distribution de jouets en France où il gère 53 magasins, Toys’R’Us avait annoncé mi-mars chercher un repreneur. Aux Etats-Unis, 735 magasins avaient auparavant déjà été mis en liquidation. Le tribunal de commerce d’Evry doit examiner les offres le 3 octobre.