CDI, intérim, bon plan étudiant... Où chercher votre job à Rennes?
TRAVAIL•Ce vendredi à 18h, le gouvernement dévoile le nombre de chômeurs inscrits fin octobre sur les listes de Pôle emploi. « 20 Minutes » vous liste à cette occasion les branches qui recrutent à Rennes…Jérôme Gicquel
L'essentiel
- Rennes affiche l’un des taux de chômage les plus faibles de France.
- La capitale bretonne offre de nombreux débouchés en matière d’emploi.
- Les secteurs du numérique et de l’industrie sont ceux qui embauchent le plus.
Avec un taux de chômage de 7,1 % au mois de septembre, Rennes affiche l’un des taux les plus bas de France. La capitale bretonne se classe même au deuxième rang des villes où l’on travaille le mieux, juste derrière Nantes, selon le classement établi par le magazine L’Express. Cette bonne santé économique de la capitale bretonne se retrouve dans tous les indicateurs, aussi bien pour les offres en CDI que pour l’intérim ou l’emploi des cadres.
Quasiment tous les secteurs recrutent
Depuis quelques années, Rennes vit au rythme des grands chantiers, avec la LGV, la seconde ligne de métro ou le nouveau centre des congrès. Une aubaine pour le secteur du bâtiment qui recherche de la main-d’œuvre, et pas seulement pour des petites missions. Confrontées à des difficultés de recrutement, les entreprises du bâtiment sont ainsi de plus en plus nombreuses à proposer des CDI. « On a une forte demande pour des métiers comme solier, coffreur ou maçon », indique Frédéric Mangelinck, directeur du Pôle Emploi de Rennes Centre.
La transformation du visage de la ville a également créé une effervescence dans le milieu de l’hôtellerie et de la restauration avec une hausse du nombre d’offres d’emploi en CDI de 10 % en un an. « Les métiers de serveur, maître d’hôtel ou employé d’étage sont très recherchés », poursuit-il.
Poids lourd de l’économie rennaise, le numérique recrute également à tour de bras dans la capitale bretonne avec 950 emplois créés en 2016. Selon les données fournies par les sites Monster et Indeed, les métiers de développeur, ingénieur commercial ou technicien de maintenance sont très prisés dans la capitale bretonne. Le développement des centres commerciaux en périphérie de Rennes, à l'image de Grand Quartier, offre également de beaux débouchés avec de nombreux postes en CDI dans les commerces.
Le recours à l’intérim explose
Principal indicateur de la reprise économique, l’intérim se porte bien en Bretagne. En octobre 2017, les effectifs intérimaires ont progressé de 17,7% sur un an dans la région. La tendance se confirme également à Rennes où le nombre d’offres d’emploi en intérim a progressé de 37 % sur un an. « Quasiment tous les secteurs profitent de cette embellie », indique Frédéric Mangelinck, directeur du Pôle Emploi de Rennes Centre. C’est particulièrement vrai dans l’industrie agroalimentaire, qui se redresse après plusieurs années de crise, avec un nombre d’intérimaires en hausse de 60 % sur un an sur le bassin rennais.
Idem dans l’industrie automobile qui profite de la santé retrouvée de l’usine PSA, qui a embauché plusieurs centaines d’intérimaires en longue durée depuis le début d’année pour fabriquer la nouvelle 5008. « Cela a des répercussions sur tous les sous-traitants de PSA », assure Frédéric Mangelinck. L’emploi intérimaire progresse également significativement dans le commerce (+11,3 % sur un an), les services (+10,2 %) et à un degré moindre dans le BTP (+4 %), selon le baromètre de Prism’emploi.
L’embellie se confirme pour les cadres
Après une année de reprise en 2016, le marché de l’emploi des cadres a confirmé sa bonne santé cette année à Rennes. « On a retrouvé le niveau d’emploi de 2008, d’avant la crise », se félicite Anne Savatier, déléguée territoriale de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) en Bretagne. Sur l’année 2017, ce sont ainsi 1.730 postes de cadres qui ont été créés en Bretagne, dont 40 % rien qu’à Rennes. Cette embellie devrait se confirmer en 2018 avec des prévisions de 2.000 créations nettes d’emplois.
Berceau du Minitel et des télécoms, Rennes continue d’être à la pointe dans l’informatique et le numérique, deux secteurs très pourvoyeurs d’emplois dans la capitale bretonne. Pour continuer de peser dans cet univers extrêmement concurrentiel, Rennes mise beaucoup sur certains secteurs émergents comme les objets connectés, l’e-santé ou les biotechnologies. Idem dans la cyberdéfense où « Rennes a clairement une longueur d’avance avec son pôle d’excellence », selon Anne Savatier.
Renforcée par la mise en service de la LGV cet été, l’attractivité de la métropole profite également au secteur du bâtiment avec un marché de l’immobilier en plein boom à Rennes. « Les entreprises ont du mal à trouver des cadres en bâtiment », souligne Anne Savatier. Pilier de l’économie bretonne, l’agroalimentaire offre également des perspectives pour les cadres, notamment dans les domaines de l’innovation et de la recherche et développement. « Rennes et la Bretagne ont une carte à jouer dans l’alimentation de demain », indique la déléguée régionale de l’APEC.
Des jobs aussi pour les étudiants
A l’approche des fêtes de fin d’année et des soldes d’hiver, les grandes surfaces et les magasins sont nombreux à rechercher des étudiants pour des mi-temps ou des contrats de courte durée. Plusieurs postes de vendeur, de préparateur de commandes ou d’inventoriste sont ainsi proposés. La garde d’enfants reste aussi toujours une valeur sûre, notamment pour le réveillon du 31 décembre.