EMPLOILes intentions de recrutement à la hausse en 2016

Les intentions de recrutement à la hausse en 2016

EMPLOILes besoins de main-d'oeuvre viennent essentiellement du secteur des services...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

En 2016, les intentions de recrutement repartent à la hausse, selon l’enquête « Besoins en main-d’oeuvre » (BMO) publiée ce mardi par Pôle emploi.

Majoritairement venues du secteur des serivces, les intentions de recrutement saisonniers et non saisonniers sont en hausse de 5,1 %.

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En 2015, la croissance était de seulement 2,3 %, représentant plus de 1,8 million d’embauches potentielles, soit 88.000 projets de recrutement supplémentaires. Il s’agit du « plus haut niveau observé » depuis sept ans, détaille cette enquête annuelle à laquelle ont répondu plus de 430.000 entreprises.

Les petites entreprises sont les plus demandeuses

Cette progression, qui retrouve à peu près son niveau de 2014 (+5,4 %), est liée à la hausse des projets d’embauche à caractère saisonnier (+8,6 %, soit plus de 742.00 projets) et « dans une moindre mesure non saisonnier » (+2,8 %, soit près de 1,1 million), explique cette cartographie des besoins de recrutement.

Le plus grand nombre émane des entreprises de moins de 10 salariés (45 % des projets d’embauche), suivies par les établissements de 10 à 50 salariés (23 %).

Les emplois durables en légère baisse

Dans les intentions d’embauche, la part des emplois durables (CDI ou contrats de plus de six mois) s’établit à 56,3 %, en légère baisse par rapport à 2015 mais en nette hausse par rapport à 2014.

Le secteur des services, aux particuliers et aux entreprises, est le premier recruteur de France, représentant 41 % des intentions d’embauche (+4,5 % sur un an). Les perspectives continuent aussi de croître dans l’industrie (+2,6 %), mais dans une moindre mesure qu’en 2014 et 2015.

Les projets dans la construction redémarrent

Fait notable : le rebond de la construction, dont les projets d’embauche ont augmenté de quelque 12 %, après un important repli en 2015. « On revient au niveau de 2014 », explique Stéphane Ducatez, directeur des statistiques de Pôle emploi.

Parmi les métiers les plus recherchés, on retrouve les emplois saisonniers agricoles (viticulteurs, cueilleurs, etc.), les agents d’entretien de locaux, les animateurs socioculturels, les serveurs de café et de restaurants, les employés de cuisine.

Les difficultés de recrutement se stabilisent, à 32 %. « Si on regarde depuis 2012, ces difficultés ont tendance à baisser », souligne Stéphane Ducatez. Elles sont deux fois plus importantes dans les petites entreprises que dans les grandes. Elles concernent les métiers d’aide à domicile et ménagère, les serveurs, les animateurs socioculturels, pour des raisons liées à l’attractivité, mais aussi à des qualifications de plus en plus nécessaires.

En 2015, le métier le plus difficile à pourvoir était celui de couvreur. Cette année, c’est le métier de médecin pour lequel le pourcentage de projets de recrutement jugés difficiles est le plus élevé (70,5 %).