Alstom : 2.000 emplois seraient menacés en France dans le rachat par General Electrics
INDUSTRIE•C’est l’estimation d’un cabinet d’expertise révélée ce mercredi par « L’Obs »…F.P.
Un marché de dupes. Voilà ce que voit L’Obs dans le rachat de la branche énergie d’Alstom par General Electric (GE). Selon une information de l’hebdomadaire, le rachat d’Alstom par l’entreprise américaine devrait déboucher sur 10.300 suppressions de postes, dont 2.000 en France. L’Obs s’appuie sur des données « confidentielles révélées par le cabinet d’audit Secafi aux syndicats d’Alstom début juillet ». En tout, 65.000 emplois sont concernés par la fusion.
Loin des promesses d’Arnaud Montebourg
On est donc loin des promesses formulées en juin 2014 par Arnaud Montebourg, lorsque l’Etat venait d’entrer à hauteur de 20 % au capital du nouvel ensemble Alstom-GE. Le ministre de l’Economie de l’époque ne parlait aucunement de restructuration, mais « d’alliance entre égaux » et de « zéro licenciement ».
Contacté par l’hebdomadaire, le service presse de GE reconnaît des projets de suppressions de postes, mais ne confirme pas le chiffre des 10.300. Reste que Clara Gaymard, PDG de GE France, n’avait pas démenti lorsqu’elle avait été interrogée à ce sujet le 8 juillet dernier.