AutoMême sans V8, la nouvelle Dodge Charger ne roule pas qu’à l’électricité

Même sans V8, la nouvelle Dodge Charger ne roule pas qu’à l’électricité

AutoTreize ans après, l’iconique Dodge Charger fait son retour dans une double version électrique et thermique
Dodge Charger
Dodge Charger - Dodge
Stéphane Lémeret

Stéphane Lémeret

Depuis 2021 et la fusion des groupes PSA et Fiat-Chrysler, le groupe Stellantis nouvellement formé s’est plutôt concentré sur ses marques européennes qu’américaines. Peugeot, Citroën, Opel, Fiat et Alfa Romeo ont multiplié les nouveautés. Lancia, c’est pour bientôt. Et à part Jeep, c’est moins glorieux de l’autre côté de l’Atlantique, où Chrysler et Dodge souffrent d’une gamme vieillissante. La Hornet, clone de l’Alfa Romeo Tonale, est ainsi l’unique nouveauté Dodge depuis 2010 ! Mais tout cela va bientôt changer. Le constructeur américain va faire son grand retour sur la scène automobile… avec une nouvelle Charger !

Dodge Charger
Dodge Charger - Dodge

Une Dodge Charger électrique

Cette huitième génération, que Dodge vient tout juste de dévoiler, est fidèle au modèle originel de 1966 : silhouette musclée, flancs saillants, profil Fastback. Grande nouveauté : l’électricité ! Elle introduit la nouvelle plateforme STLA Large, qui équipera à terme aussi les modèles Chrysler, Jeep, Maserati, et Alfa Romeo. Deux versions 100 % électrique sont ainsi proposées : la R/T, 496 ch pour 510 km d’autonomie, et la Daytona, dont la puissance grimpe à 630 ch mais l’autonomie chute à 418 km du fait de l’adoption d’une transmission intégrale. Honorable, pour une bestiole de plus de 2,5 tonnes !

Les versions coupé et berline s'appelleront toutes deux Charger
Les versions coupé et berline s'appelleront toutes deux Charger - Dodge

Berline et thermique aussi

Cette nouvelle Dodge Charger doit signer le renouveau de Dodge, qui ne veut pas risquer non plus de fâcher ses clients les plus fidèles, et fébriles au sujet de l’électrique. Aussi, pour plaire à tout le monde, cette nouvelle Charger sera déclinée non seulement en berline quatre portes, mais aussi en motorisation essence ! Fini, le bon vieux V8 Hemi, place à un six-cylindres 3.0 litres bi-turbo de 420 ou 550 ch selon la version. Une bonne nouvelle pour les Américains, friands des moteurs thermiques, mais peut-être aussi pour nous, Européens, d’autant plus qu’avec une version électrique, elle pourrait tout à fait être commercialisée chez nous dans les prochaines années. Le réseau de distribution de Stellantis étant déjà très étoffé sur le Vieux Continent, les paris sont ouverts…