Et si le « meilleur produit » de Tesla n’était qu’une boîte de conserve ? A sa présentation, en 2019, Elon Musk avait annoncé que le cybertruck, ce curieux SUV électrique aux lignes cubiques, serait inoxydable. Mais plusieurs témoignages font état de point de rouille après deux jours seulement passés sous la pluie. Et vu que l’engin est vendu, depuis décembre, entre 70 000 et 90 000 €, certains se demandent forcément s’ils ne se sont pas fait tout simplement arnaquer.

« Une contamination de surface »

Mais pas de panique. Wes Morrill, qui a travaillé pour Tesla pendant treize ans, vole au secours du cybertruck et assure que ces points de rouille ne sont qu’une « contamination de surface » issue de poussières de rouille présentes lors de la fabrication ou du transport.

C’est cependant un nouveau mauvais coup de pub pour Tesla, dont l’action a perdu un cinquième de sa valeur depuis le 1er janvier. Entre l’attente de quatre ans pour le cybertruck, dont l’autonomie a été réduite de moitié, les pénuries de composants, le délai de réparation d’un mois, l’entreprise d’Elon Musk empile les déconvenues.

La voiture autonome sans chauffeur est toujours dans les cartons et plusieurs campagnes de rappel de véhicules ont dû être effectuées à cause de logiciels de conduite assistée trop dangereux. Tesla avance toujours sur les chapeaux de roues. Mais des roues carrées.