AutoVolvo coupe les vivres à Polestar, son rejeton

Volvo coupe les vivres à Polestar, son rejeton

AutoQuelques jours après l’annonce par Polestar de 450 suppressions d’emplois, on apprend que Volvo a décidé de ne plus injecter d’argent dans la marque.
Polestar ne pourra plus compter sur l'argent « de maman »
Polestar ne pourra plus compter sur l'argent « de maman » - Polestar
Stéphane Lémeret

Stéphane Lémeret

C’est l’histoire familiale assez ordinaire de l’enfant devenu grand qui ne parvient pas à se gérer, demande sans cesse de l’argent à ses parentes, jusqu’à ce que les parents décident que ça suffit. Le parent ici, c’est Volvo. L’enfant, c’est Polestar. Nous parlions il y a quelques jours des difficultés rencontrées par cette marque « enfantée » par Volvo, qui a toujours peiné à se trouver une position, à se créer une image. Et le manque de succès (tant sur le marché auto que sur les marchés boursiers) est tel que ses principaux actionnaires, Volvo et Geely (le groupe chinois qui possède les deux marques), doivent sans cesse réinjecter des milliards. Mais Volvo vient de faire savoir que c’était fini pour elle.

Collaboration maintenue

Le constructeur suédois (qui a par ailleurs enregistré de bons résultats en 2023) envisagerait même de se séparer de ses parts dans Polestar, qui seraient reprises par la maison mère Geely. Désormais, c’est en tout cas elle qui assurera la survie de Polestar. Jusqu’à quand ? Probablement le temps de voir si les nouveaux modèles lancés cette année permettent de redresser la barre. Enfin, soulignons que même si Volvo coupe les vivres de son « Tanguy », la collaboration est maintenue en matière de développement, de production et de service après-vente, toujours assuré par les concessionnaires Volvo.