En 2010, Dacia lance le modèle qui fera de la marque la success story qu’elle est aujourd’hui : le Duster. Avec son prix de base inférieur à 12.000 euros, c’est – de loin – le SUV le moins cher du marché, et il tombe à pic en plein essor du genre. C’est justement grâce à cela qu’il va attirer du monde bien au-delà de la clientèle « low cost ».

Si bien que le prix de base n’est qu’indicatif, car l’immense majorité des Duster sont vendus dans des finitions supérieures, avec des moteurs « plus sérieux », voire avec transmission 4x4. Mais même quand la facture finale approche des 20.000 euros, le public est ravi de s’offrir un SUV avec des options, pour un prix imbattable.

Haut de gamme d’hier, 20.000 euros est aujourd’hui le prix de base du nouveau Dacia Duster. En effet, son prix démarre à 19.690 euros. Le bond est a priori spectaculaire, mais quatorze ans d’inflation sont passés par-là, de même que les normes européennes de sécurité et d’émissions qui font automatiquement gonfler la facture.

Et puis, il faut le dire : la qualité de finition et l’équipement des Dacia d’aujourd’hui sont infiniment plus flatteurs que dans les Dacia de 2010. Et que dire de l’image. On peut toutefois se demander si le salaire des clients a augmenté dans la même mesure que les tarifs du Duster. L’avenir nous le dira.

Ce qui est sûr, c’est que par les temps qui courent, un véhicule familial neuf à moins de 20.000 euros, c’est rare. Le Duster n’a qu’un seul concurrent redoutable en termes de tarifs, de qualité et d’agrément : le MG ZS. Et si l’Europe décide de taxer le « made in China », le Duster aura une autoroute commerciale devant lui.