Preuve que le modèle est crucial pour le constructeur, cela fait 4 mois que Skoda « tease » la nouvelle Superb. Et de fait, elle marque un jalon dans l’histoire de la marque, puisque pour la première fois, c’est à partir d’elle que sera décliné un modèle Volkswagen, et non le contraire. En effet, c’est Skoda qui a été chargé de développer la nouvelle et imminente Passat, en parallèle avec sa propre Superb. Différence majeure : alors que la VW n’existera qu’en break, la Skoda aura aussi droit à sa version berline. Le constructeur tchèque entend ainsi récupérer les clients « délaissés » par VW, sur les marchés où les ventes de grandes berlines familiales sont encore loin d’être anecdotiques. Voilà donc le poids que la nouvelle Skoda Superb a sur les épaules.

Sobre élégance

Et le constructeur a mis toutes les chances du côté de son nouveau modèle. D’abord en lui offrant un look qui ne révolutionne pas la Superb, mais qui, par son élégance sophistiquée, lui fait prendre du galon dans la hiérarchie automobile. Dévoilé il y a plusieurs semaines déjà, l’intérieur est à l’avenant, avec un dessin raffiné, de beaux matériaux, et un contenu technologique de la moyenne haute de cette catégorie. Enfin, il y a le raffinement châssis, avec notamment un amortissement piloté dont Skoda n’est pas peu fier (que l’on retrouvera également sur la Passat), et dont nous avons expérimenté l’efficacité pour l’avoir testé autant au volant de la Superb que du nouveau Kodiaq.

Coté mécanique, la Skoda Superb reste une voiture « normale », avec des moteurs essence de 150 à 265 ch, des diesel 150 et 193 ch, et une version hybride rechargeable de 204 ch, qui promet quelque 100 km d’autonomie électrique. Le lancement est prévu début 2024. Les prix ne sont pas encore connus.