La marque low cost de Renault est décidément une success story. Dacia vient de publier ses chiffres trimestriels, et on peut dire qu’elle tient le bon bout. Avec près de 500.000 véhicules vendus en neuf mois, le constructeur affiche une progression de 16,7 % par rapport à la même période en 2022.

Au passage, le constructeur conforte sa seconde place sur le marché européen de ventes aux particuliers. Mais cela montre surtout qu’entre les ambitions de l’Europe et la réalité de la population, il y a un gouffre.

La Spring cartonne, mais moins que le Jogger

Parmi les chiffres, on relèvera la très belle performance du modèle électrique Spring qui, avec un peu plus de 44.000 ventes en trois trimestres, améliore son score de 40,6 % par rapport à l’an dernier. Mais cette progression n’est rien face au +76,1 % du Jogger, qui a probablement profité de sa motorisation hybride. Et le vrai pilier de la marque reste la Sandero, avec à peine moins de 200.000 ventes, et une progression de 18,3 %.

Moralité ? Il existe un fossé béant entre deux types de clientèle : les clients « business », entreprises et indépendants aisés, qui portent presque à eux seuls la progression des ventes de voitures électriques, et « les gens normaux » qui ne veulent et/ou ne peuvent pas encore franchir le pas.