Stellantis se lance sur le terrain des voitures blindées avec la DS 7 Vauban
Auto•Avec sa marque premium DS, Stellantis s’intéresse à un nouveau marché déjà occupé de longue date par les concurrentes allemandes : celui de la voiture blindée.Stéphane Lémeret
On commencera par saluer le « sens du patrimoine » de DS qui, pour nommer la version « fortifiée » de son SUV, est allé chercher dans l’histoire de France. Pour ceux qui l’ignoreraient, le marquis de Vauban a conçu au XVIIe siècle un type de fortifications adopté par une centaine de sites stratégiques en France et en Europe. Appeler une voiture blindée « Vauban », c’est quand même bien plus classe et plus poétique que l’appeler « armored » ou autre terme belliqueux. Mais avouons que le nom de fortifications anciennes est aussi bien choisi pour son niveau d’efficacité.
Un blindage qui résiste jusqu’au Magnum 44
On apprend en effet dans le communiqué que le DS 7 Vauban, lorsqu’il est entièrement équipé de ses plaques de blindage composite et de son verre de sécurité, offre un niveau de protection VPAM 4, équivalent, pour les connaisseurs, à l’ancien niveau B4. En clair, de quoi résister aux tirs de la plupart des armes de poing, jusqu’au Magnum 44.
Pour résister aux armes de guerre, il faut un niveau VPAM 7, anciennement B6, le plus populaire auprès des clients de Mercedes ou BMW blindées. Le souci est que ce niveau alourdit considérablement le véhicule, et qu’il lui faut alors de sérieuses motorisations pour continuer à avancer. En l’occurrence, le moteur 1.6 hybride rechargeable 300 ch du DS 7 Vauban ne suffirait pas.